Fichede lecture ; vipÚre au poing d'Hervé Bazin : résumé complet et analyse détaillée de l'oeuvre - Livre - Décryptez VipÚre au point d'Hervé Bazin avec l¿analyse du Que faut-il retenir de VipÚre au point, le célÚbre roman autobiographique d'Hervé Bazin? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette ¿uvre dans une fiche de lecture complÚte et
VipĂšre au poing, c’est le combat impitoyable livrĂ© par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frĂšres, Ă  leur mĂšre, une femme odieuse, qu’ils ont surnommĂ©e Folcoche. Cri de haine et de rĂ©volte, ce roman, largement autobiographique, le premier d’HervĂ© Bazin, lui apporta la cĂ©lĂ©britĂ© et le classa d’emblĂ©e parmi les Ă©crivains contemporains les plus lus. Unenfant dĂ©couvre une vipĂšre. Il la saisit et l’étouffe de ses mains. 5 ans plus tard, Jean Rezeau, est le narrateur de l’histoire. Son surnom est Brasse- Bouillon. Il Ă©voque la propriĂ©tĂ© de sa famille, La Belle Angerie. Plongez-vous dans l'analyse du chapitre 20 de VipĂšre au poing d'HervĂ© Bazin pour approfondir votre comprĂ©hension de l'ouvre !Que retenir du chapitre... Lire la suite 4,99 € E-book - ePub Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 4,99 € Grand format ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 9,99 € Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat DĂšs validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Plongez-vous dans l'analyse du chapitre 20 de VipĂšre au poing d'HervĂ© Bazin pour approfondir votre comprĂ©hension de l'ouvre !Que retenir du chapitre 20 de VipĂšre au poing, le roman populaire qui fit scandale Ă  sa sortie ? Retrouvez toutes les subtilitĂ©s de ce chapitre dans un commentaire original et complet pour approfondir votre rĂ©flexion sur le rĂ©cit. Vous trouverez dans cette fiche . Une introduction sur l'ouvre et son auteur. L'extrait sĂ©lectionnĂ© Chapitre 20. Une mise en contexte. Un commentaire de texte complet et dĂ©taillĂ© L'outil indispensable pour percevoir rapidement ce qui fait du chapitre 20 de VipĂšre au poing une guerre psychologique entre mĂšre et fils !À propos de la collection PlĂ©biscitĂ© tant par les passionnĂ©s de littĂ©rature que par les lycĂ©ens, est considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre d'analyse d'ouvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numĂ©rique, ont Ă©tĂ© conçues pour guider les lecteurs Ă  travers toute la littĂ©rature. Nos auteurs combinent thĂ©ories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire dĂ©couvrir et redĂ©couvrir les plus grandes ouvres littĂ©raires. est reconnu d'intĂ©rĂȘt pĂ©dagogique par le ministĂšre de l'Éducation. Plus d'informations sur Date de parution 08/12/2014 Editeur ISBN 978-2-8062-3328-8 EAN 9782806233288 Format ePub CaractĂ©ristiques du format ePub Protection num. pas de protection Retrouveztout ce que vous devez savoir sur le livre VipĂšre au poing d'HervĂ© Bazin - Chapitre 20 de de rĂ©sumĂ©, couverture, notes et critiques des membres Kifim.

VipĂšre au poing est le rĂ©cit, largement autobiographique, du combat impitoyable que livrent Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frĂšres, Ă  leur... Lire la suite 8,75 € Poche En stock 5,90 € Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 3,49 € TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 4,49 € Grand format Actuellement indisponible 22,40 € Livre audio Actuellement indisponible 17,00 € Actuellement indisponible 18,80 € Actuellement indisponible VipĂšre au poing est le rĂ©cit, largement autobiographique, du combat impitoyable que livrent Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frĂšres, Ă  leur mĂšre, Folcoche. Jean Rezeau, que nous suivons de quatre Ă  seize ans, n’est pas pour autant un enfant martyr. Il a beaucoup trop de combativitĂ© pour ĂȘtre de ceux qui subissent la haine l’occupe comme d’autre la tendresse. N’avoue-t-il pas, Ă  la derniĂšre ligne Merci ma mĂšre ! GrĂące Ă  vous, je suis celui qui marche, une vipĂšre au poing ».Cri de haine et de rĂ©volte, VipĂšre au poing, le premier roman d’HervĂ© Bazin, lui apporta la cĂ©lĂ©britĂ© et le classa d’emblĂ©e parmi les Ă©crivains français les plus lus de notre Ă©poque. Date de parution 02/11/2011 Editeur Collection ISBN 978-2-246-79026-6 EAN 9782246790266 Format Poche PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 220 pages Poids Kg Dimensions 12,0 cm × 19,0 cm × 1,1 cm Biographie de HervĂ© Bazin HervĂ© Bazin est l’auteur de livres cĂ©lĂšbres et personnels, parmi lesquels La mort du petit cheval, Un feu dĂ©vore un autre feu, et bien sĂ»r VipĂšre au poing.

Ledieu du carnage résumé par chapitre. Demandé Par Admin @ 18/07/22 & Vu Par 22 Personnes. le dieu du carnage résumé par chapitre. Answer: le dieu du carnage résumé par chapitre. Questions similaires. Voyage au centre de la terre résumé chapitre 1. Demandé Par Admin @ 26/07/22 & Vu Par 11 Personnes. Quelle est la différence entre un séisme et un

Chacun trouve sa source Dans les eaux de sa mĂšre Et ce baptĂȘme-lĂ , S’il manque de chaleur, Glace pour l’éternitĂ©. » 1 À l’origine de mon questionnement et de ma rĂ©flexion actuelle, un intĂ©rĂȘt pour la littĂ©rature, particuliĂšrement pour les rĂ©cits autobiographiques Ă©voquant des traumatismes subis. Une longue pratique professionnelle auprĂšs d’adolescents en difficultĂ© principalement des filles confirma ce qui n’était encore qu’une intuition empirique leur rĂ©cit ici, des journaux intimes facilitait activement une mise au dehors » du traumatisme subi, inceste ou viol. Serait-il alors possible d’utiliser les techniques narratives comme mĂ©diateurs dans une perspective de soins ? Faciliteraient-elles l’accĂšs Ă  la rĂ©silience ? 2 Par ailleurs, un travail universitaire me fit rĂ©flĂ©chir aux diffĂ©rents procĂ©dĂ©s d’écriture mis en Ɠuvre dans l’évocation de rĂ©cits traumatiques ces mĂȘmes procĂ©dĂ©s pouvant ĂȘtre mis en relation et reflĂ©ter le style d’attachement du narrateur attachement sĂ©cure ou insĂ©cure. Dans un souci de clartĂ©, redĂ©finissons briĂšvement quelques mots-clĂ©s souvent citĂ©s dans notre exposĂ© 3 la rĂ©silience, terme venu de l’anglais resilient, est une caractĂ©ristique mĂ©canique dĂ©signant la capacitĂ© d’un mĂ©tal Ă  rebondir sous des chocs. TransposĂ©e Ă  l’ĂȘtre humain, il s’agirait de la capacitĂ© Ă  reprendre une vie positive malgrĂ© la blessure subie, sans se fixer et s’arrĂȘter sur cette blessure. La rĂ©silience est donc le maintien d’un processus normal de dĂ©veloppement malgrĂ© des conditions difficiles » GuĂ©deney, 1999, p. 13-26. Ce terme est devenu une façon de parler de l’aspect dynamique du traumatisme [
] il montre la dynamique positive qu’il contient » Marty, 2001, p. 6. Cyrulnik a popularisĂ© ce concept utilisĂ© pour la premiĂšre fois en 1989 par la psychologue Emma Werner dans une Ă©tude sur sept cents bĂ©bĂ©s, il prĂ©cise que la rĂ©silience ne relĂšve pas seulement du sujet traumatisĂ©, mais que l’environnement, le contexte, les relations, les rencontres tuteur de rĂ©silience » joueront un rĂŽle fondamental. Ce sont ces rencontres dĂ©cisives qui permettront au sujet blessĂ© de tisser sa rĂ©silience. Car il n’est pas possible d’ĂȘtre rĂ©silient tout seul, tout dĂ©pend de la qualitĂ© des liens Ă©tablis par le sujet enfant bien avant l’évĂ©nement traumatique ; cela nous amĂšne Ă  la thĂ©orie de l’attachement ; l’attachement est le lien particulier unissant l’enfant Ă  la figure maternelle ou toute autre personne importante pour lui. L’origine de l’attachement, que l’on croyait jusqu’alors le fait d’un apprentissage, serait l’effet d’un besoin social primaire essentiel Ă  la survie de l’ĂȘtre humain. Les travaux de Bowlby, Spitz, Harlow, Ainsworth notamment dĂ©montrent que les liens d’affection ne sont pas greffĂ©s sur la satisfaction du besoin de nourriture, mais qu’il s’agirait d’une tendance originelle et permanente Ă  rechercher la relation Ă  autrui. DĂšs sa petite enfance, le bĂ©bĂ© dĂ©veloppe un modĂšle d’attachement particulier en fonction de l’attitude maternelle Ă  son Ă©gard et ce lien, en devenant intĂ©riorisĂ©, servirait ultĂ©rieurement de modĂšle Ă  toutes les relations intimes et sociales de l’individu ; quant au traumatisme, il existe bien sĂ»r dans le rĂ©el mais il s’agit aussi d’une Ă©preuve psychique intense. Selon Laplanche et Pontalis, c’est un Ă©vĂ©nement de la vie du sujet qui se dĂ©finit par son intensitĂ©, l’incapacitĂ© oĂč se trouve le sujet d’y rĂ©pondre adĂ©quatement, le bouleversement et les effets pathogĂšnes durables qu’il provoque dans l’organisation psychique » Laplanche et Pontalis, 1967, p. 499. Ce traumatisme, qu’il soit dĂ©clinĂ© en deux temps ou qu’il se focalise sur la seule rĂ©alitĂ© de l’évĂ©nement actuel, mobilise et fait appel aux ressources propres Ă  chacun pour l’intĂ©grer, le mettre Ă  distance, l’élaborer, rester sous le choc ou en subir les effets Ă  rĂ©pĂ©tition [
] La rĂ©alitĂ© de son expression est unanimement dĂ©crite et Ă©prouvĂ©e comme un excĂšs excĂšs de stimulation, excĂšs d’image, de son, excĂšs ou absence de reprĂ©sentation, de sens, excĂšs d’angoisse, dĂ©bordement des capacitĂ©s de contenance, dĂ©faut ou carence de protection, mĂ©canismes de dĂ©fense insuffisants, paralysie de la fonction de liaison, effraction du pare-excitations » Marty, 2001, p. 2. La narration pour se dĂ©gager du traumatisme ? 4 La premiĂšre question que pose un texte est celle de son enjeu et la rĂ©ponse possible est fonction du niveau d’analyse, du lieu de questionnement oĂč l’on choisit de se situer » Gelas, 2002. Quel pourrait ĂȘtre le sens d’un texte ayant pour thĂšme la maltraitance et oĂč l’on devine l’auteur derriĂšre le narrateur ? Notre hypothĂšse est que l’élaboration d’un rĂ©cit narratif autobiographique aurait une vertu thĂ©rapeutique ; il s’agirait, par un processus d’autoconstruction, d’accĂ©der Ă  nos Ă©motions personnelles. Cette Ă©tape fondamentale franchie, une mĂ©tamorphose possible du traumatisme Ă  travers la parole et l’écrit pourrait ĂȘtre envisagĂ©e. Ici, le processus de sublimation s’exercera au travers du tĂ©moignage. Ce processus, pouvant aboutir Ă  une possible rĂ©silience, est Ă  l’Ɠuvre dans nombre de journaux intimes, tĂ©moignages concentrationnaires, apports de traumatismes personnels en atelier d’ Ă©criture thĂ©rapeutique ». Les rĂ©cits de J. Semprun, P. Levi, J. Renard, H. Bazin, A. Frank sont Ă  ce sujet exemplaires. 5 Mettre hors de soi l’indicible permettrait une libĂ©ration intĂ©rieure. Encore faut-il pouvoir le faire, car se dire et pouvoir Ă©crire l’inexprimable impose le passage obligĂ© de la reconnaissance de nos Ă©motions. Certains, pour qui l’accĂšs aux Ă©motions ne sera pas possible, dĂ©velopperont des conflits intrapsychiques divers, un mĂȘme Ă©vĂ©nement rĂ©el peut avoir des rĂ©percussions diffĂ©rentes sur deux individus, dans la mesure oĂč il fait appel Ă  la subjectivitĂ©, au fond d’expĂ©rience subjective de chacun pour obtenir son statut d’évĂ©nement » Marty, 2001, p. 9. 6 Bowlby l’avait dĂ©jĂ  illustrĂ© avec le concept d’ exclusion dĂ©fensive » 1969. Il postulait l’existence d’une corrĂ©lation entre les mauvais traitements subis pendant l’enfance et la difficultĂ© ultĂ©rieure d’accĂšs aux Ă©motions. Les sujets Ă©tudiĂ©s Ă©taient en effet en grande difficultĂ©, voire dans l’impossibilitĂ© d’accĂ©der aux Ă©motions, qu’il s’agisse des leurs ou de celles d’autrui. Ils auraient besoin pour se protĂ©ger d’exclure de leur narratif autobiographique les Ă©motions nĂ©gatives Ă©prouvĂ©es durant l’enfance. Selon Bowlby, cette attitude Ă©tait souvent associĂ©e Ă  une confiance en soi compulsive » venant contrebalancer l’impact nĂ©gatif initial. Dans le cadre de la thĂ©orie de l’attachement, ces sujets montreraient une reprĂ©sentation de celui-ci de type insĂ©cure dĂ©tachĂ© » – leur systĂšme dĂ©fensif imposant cette distance, cet apparent dĂ©sengagement, dans un mouvement visant la protection de leur intĂ©gritĂ© psychique. 7 Ainsi, soutenant l’hypothĂšse que le narratif autobiographique est thĂ©rapeutique en tant que support possible des Ă©motions, qu’il peut ĂȘtre abordĂ© comme un objet mĂ©diateur favorisant la rĂ©silience, il serait salutaire pour les sujets ayant subi de lourds traumatismes de tenter de les Ă©crire. Cependant, un tel colmatage » psychique ne signifie pas guĂ©rison, mais entre dans un processus qui cicatrise la blessure – celle-ci pouvant s’ouvrir Ă  nouveau Ă  l’occasion d’un autre Ă©vĂ©nement, la rĂ©paration stricto sensu n’existe pas. Exemples cliniques en littĂ©rature 8 L’étude de la maltraitance quotidienne presque ordinaire » prĂ©sente un intĂ©rĂȘt clinique certain sous la plume d’un grand Ă©crivain comme HervĂ© Bazin. Comment rend-il compte d’évĂ©nements traumatisants la maltraitance dans ses Ă©crits ? Notre propos sera de tenter d’étudier les diffĂ©rents procĂ©dĂ©s servant cet objectif dans son rĂ©cit emblĂ©matique VipĂšre au poing. VĂ©ritable rĂ©quisitoire contre la famille et sa violence, le livre fut Ă©crit en 1947 en trois mois dans un Ă©tat de fĂ©roce allĂ©gresse [
] Vous le savez, je n’ai pas eu de mĂšre, je n’ai eu qu’une Folcoche
 Je n’ai pas eu de vĂ©ritable famille et la haine a Ă©tĂ© pour moi ce que l’amour est pour d’autres » Lamy, 1992, p. 101 et 107. Nous savons que l’écrivain dĂ©livre une part autobiographique dans son Ɠuvre La littĂ©rature porte aussi du non-conscient, elle ne nous parle pas seulement des autres mais de l’autre en nous » Bellemin-NoĂ«l, 1970, p. 17. 9 Un autre Ă©crivain, Jules Renard, a transposĂ© son calvaire d’enfant maltraitĂ© dans un roman devenu cĂ©lĂšbre, Poil de Carotte 1894. Ce livre fut vivement critiquĂ© Ă  sa sortie, car le sujet auquel il s’attaquait Ă©tait tabou Ă  l’époque l’amour maternel. Poil de Carotte est un rĂ©cit autobiographique qui ne s’avoue pas, Renard ne dĂ©clarant jamais clairement qu’il Ă©voque son enfance alors que tout le laisse penser. L’auteur s’écrit avant tout Ă  lui-mĂȘme, il est son premier lecteur et destinataire. À la lecture du Journal de Renard 1887-1910, certains passages laissent penser qu’il fut indiffĂ©rent Ă  l’accueil littĂ©raire » de son ouvrage bien qu’ayant toujours cherchĂ© une reconnaissance Ă  cet Ă©gard, l’important pour lui en Ă©crivant Poil de Carotte Ă©tait avant tout d’ĂȘtre cru. En ce sens, tĂ©moigner fut thĂ©rapeutique
 un certain temps, car l’auteur tenta plus tard de se suicider. Quinze ans avant sa mort, il Ă©crivait J’ai mis trop de ma vie dans mes livres, je ne suis plus qu’un os rongé  » 10 Le Journal d’Anne Frank publiĂ© en 1947 connut un immense succĂšs posthume l’adolescente, bien qu’enfermĂ©e et vivant dans des conditions dramatiques, a su dĂ©livrer dans ses lignes son humour, sa gaietĂ© et nous avons espĂ©rĂ© avec elle Ă  chaque page sa dĂ©livrance. Le recours au rĂ©cit de soi dans un but thĂ©rapeutique est ici Ă©vident, il permit peut-ĂȘtre Ă  la jeune fille d’endurer moins douloureusement sa captivitĂ© et de mettre en sens la cruelle absurditĂ© de ce qu’elle vivait. 11 L’ouvrage de Primo Levi Si c’est un homme 1947 illustre bien entendu la nĂ©cessitĂ© du devoir de mĂ©moire en livrant un tĂ©moignage historique, mais il s’agit aussi d’un rĂ©cit pour soi, d’une tentative de survie. Levi tente de trouver un sens, une normalitĂ© Ă  l’horreur racontĂ©e, en procĂ©dant dans son Ă©criture Ă  une simplification. Le travail intellectuel mis Ă  l’Ɠuvre procĂšde d’une logique binaire le Lager est un laboratoire au service d’un dĂ©lire idĂ©ologique, Ă  l’intĂ©rieur y cohabitent des bourreaux et des victimes. En objectivant ainsi son propos, l’auteur permet la mise en rĂ©cit de faits insoutenables pour le lecteur mais aussi pour lui-mĂȘme, narrateur survivant Ă  cette violence organisĂ©e. Sinon, comment imaginer possible l’existence de tels actes ? Car ils sont justement impensables. UtilitĂ© d’écrire sa maltraitance ? 12 Comment ne pas tenir compte du lien invisible s’établissant entre l’histoire individuelle du sujet qui parle, qui Ă©crit sur la maltraitance, et celle du sujet lecteur ? Le rĂ©cit autobiographique s’adresse Ă  quelqu’un, s’agit-il de soi-mĂȘme ? De soi dans l’autre ? Des protagonistes du rĂ©cit ? La rĂ©ponse est hasardeuse mais il est clair que quelque chose de l’ordre d’un message est envoyĂ© au lecteur et destinĂ© Ă  l’autre ». La lecture du rĂ©cit va susciter une rencontre qui fait sens et c’est ce point de rencontre empathique, cette prĂ©sence de sujet Ă  sujet, qui permettra une fonction symbolisante, mais aussi une fonction adaptative nĂ©cessaire Ă  la tentative de prise en charge par le narrateur du trauma subi. 13 Par le travail du rĂ©cit, l’écriture est un travail de rĂ©silience possible, elle serait ici Ă  entendre comme un Ă©tayage permettant une reprise Ă©volutive positive et la possibilitĂ© de faire face. Le narrateur interpelle aussi le lecteur destinataire car il a besoin d’ĂȘtre cru, il lui assigne ici une fonction de tĂ©moin. L’écriture m’a sauvĂ© d’une jeunesse dĂ©sastreuse, elle m’a permis de rĂ©futer quelques jugements hĂątifs portĂ©s sur moi le mien compris. Elle est ce qu’elle est, orientĂ©e moins vers le discours que vers le recours Ă  l’autre, vers le partage de problĂšmes communs » Bazin citĂ© par Lamy, 1992, p. 173. Le rĂ©cit oral ou Ă©crit met l’expĂ©rience traumatique et la douleur psychique qui lui est associĂ©e Ă  l’épreuve de l’altĂ©ritĂ© et de l’échange. Cette mise en rĂ©cit est utile pour passer d’une reviviscence rĂ©pĂ©titive vide » Ă  une reprĂ©sentation, une figurabilitĂ© du traumatisme. 14 La rĂ©silience est un processus qui ne fonctionne pas obligatoirement en continu, Bazin par exemple va traverser une pĂ©riode de sa vie oĂč il semble sombrer, mais l’écriture lui permettra l’expĂ©rience de la narrativitĂ©, la tenue d’une sorte de journal de vie. Écrire sera pour lui une libĂ©ration, une catharsis et lui permettra d’accĂ©der Ă  une reconnaissance sociale et identitaire qui l’aidera Ă  dĂ©passer ses souvenirs douloureux. Sa mĂšre aura mĂȘme ce compliment haineux Le ratĂ©, il a fini par rĂ©ussir » Lamy, 1992, p. 67. Car au trauma subi dans le rĂ©el ici le dĂ©samour maternel s’ajoute et succĂšde le traumatisme de la reprĂ©sentation du rĂ©el de cette maltraitance avoir Ă©tĂ© un enfant non dĂ©sirĂ© et battu. 15 Il est possible que Bazin n’ait pas cherchĂ© dans l’écriture Ă  se rĂ©parer, mais au moins, et finalement surtout, Ă  revendiquer son droit Ă  une identitĂ© sociale, Ă  trouver un repĂšre identitaire pouvant ĂȘtre l’équivalent d’une reconnaissance symbolique de son ses lien s affectif s. Car dans l’hĂ©ritage nĂ©gatif de la maltraitance intrafamiliale nous retrouvons toujours la disqualification du sujet, source de faille narcissique profonde. Dans VipĂšre au poing, cette disqualification s’illustre notamment par les sobriquets ridicules Brasse-Bouillon, Chiffe, Crapette dont sont affublĂ©s les enfants. Ces surnoms mĂ©prisants tout comme Poil de Carotte » chez Renard les rĂ©duisent Ă  une enveloppe, Ă  un paraĂźtre. Bazin a probablement trouvĂ© une dignitĂ© » en devenant un Ă©crivain reconnu et cĂ©lĂšbre. Car c’est aussi par la littĂ©rature que l’on prend conscience de son humanitĂ©, que l’on peut s’interroger sur son histoire, son fonctionnement social et mental. 16 Cyrulnik 2004 dĂ©crit le rĂ©cit comme un anti-brouillard, [
] tant que le trauma n’a pas de sens, on reste sidĂ©rĂ©, hĂ©bĂ©tĂ©, stupide, embrouillĂ© par un tourbillon d’informations contraires qui nous rendent incapables de dĂ©cider. Mais, puisque l’on est obligĂ© de donner un sens aux faits et aux objets qui nous “parlent” nous avons un moyen d’éclairer le brouillard provoquĂ© par le traumatisme le rĂ©cit. Dans ce cas, la narration devient un travail de sens. Mais toute histoire n’est pas socialisable, il faut l’adapter Ă  l’autre qui a du mal Ă  l’entendre. La mĂ©tamorphose de l’évĂ©nement en rĂ©cit se fait par une double opĂ©ration placer les Ă©vĂ©nements hors de soi et les situer dans le temps. L’auditeur doit ĂȘtre lĂ  et se taire. Pour les blessĂ©s de l’ñme, la narration est un acte qui donne le sentiment que les â€œĂ©vĂ©nements” semblent se raconter eux-mĂȘmes » Marin citĂ© par Cyrulnik, 2004, p. 42. Ainsi, lentement, par ce travail le rĂ©cit extrait l’évĂ©nement traumatique hors de soi. 17 Delage va dans le mĂȘme sens quand il Ă©crit que, par l’activitĂ© narrative en littĂ©rature, l’homme est diffĂ©rent de l’animal par la capacitĂ© Ă  produire des idĂ©es et Ă  raconter des histoires. Mettre l’expĂ©rience vĂ©cue en mots, faire part des Ă©motions ressenties, tĂ©moigne d’une activitĂ© de penser en mĂȘme temps qu’elle soutient cette activitĂ©. L’activitĂ© narrative peut ĂȘtre comparĂ©e Ă  un travail de raccommodage, au sens littĂ©ral du terme, comme on raccommode un tissu trouĂ© » Delage, 2008, p. 211. VipĂšre au poing , l’écrit d’une maltraitance 18 Sous une description quasi naturaliste de sa campagne d’enfance et des mƓurs de l’époque, Bazin livre une pensĂ©e trĂšs fine et critique, confĂ©rant ainsi au roman une dimension d’étude psychologique d’un fonctionnement intrafamilial maltraitant. Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, est le double de Bazin. Il fut confiĂ© ainsi que ses deux frĂšres Ă  la grand-mĂšre paternelle car leur mĂšre Ă©tait incapable de les prendre en charge. 19 Le roman dĂ©bute par la strangulation d’une vipĂšre qu’a trouvĂ©e Jean les parents sont encore en Chine. Dans ce face Ă  face avec le reptile dont l’enfant sortira vainqueur, Jean prend conscience de sa force. Le dĂ©cĂšs de la grand-mĂšre oblige les parents Ă  rentrer en France, les garçons Rezeau sont impatients, ils ne les ont pas revus depuis des annĂ©es et dĂšs la sortie du train veulent embrasser leur mĂšre, mais celle-ci les gifle, voulant descendre tranquillement. L’écrivain dĂ©clarera La premiĂšre image que j’ai de ma mĂšre c’est Ă  son retour de Chine, elle avait suivi mon pĂšre. À cette Ă©poque, j’avais 11 ans. En fait, je ne l’avais jamais vue. C’était une Ă©trangĂšre absolue » Lamy, 1992, p. 24. Concernant sa grand-mĂšre il ajoute Elle a jouĂ© le rĂŽle de ma mĂšre, c’est ainsi que j’ai ressenti et que je ressens toujours sa disparition » Lamy, 1992, p. 28. DĂšs son arrivĂ©e la mĂšre prend le contrĂŽle de la famille et impose des rĂšgles draconiennes. À la maltraitance psychologique s’ajoutent des maltraitances physiques. Ces brimades, ces privations, ces humiliations se dĂ©roulent sous l’Ɠil du pĂšre qui pourtant prĂ©fĂšre ne rien voir afin d’éviter le conflit avec sa femme dont il a peur et qu’il mĂ©nage, car elle a apportĂ© l’argent dans le couple par sa dot. Le pĂšre se dĂ©robe la plupart du temps et cautionne par son silence les maltraitances de son Ă©pouse. 20 Toute cette partie du rĂ©cit aborde les aspects psychologiques inhĂ©rents Ă  la maltraitance intrafamiliale et les prĂ©alables Ă  la mise en place du contrĂŽle de la relation, Ă  la lutte de pouvoir entre les membres de la famille. Tant que les enfants sont petits, la mĂšre omnipotente abuse de sa force. Quand ses enfants prendront progressivement leur autonomie, retrouver une domination absolue deviendra l’enjeu primordial pour Folcoche. Les enfants, pour cette anti-mĂšre, ne sont que des choses soumises Ă  son bon vouloir, Ă  ses exigences cruelles. Brasse-Bouillon ne se dĂ©crit pas comme un enfant martyr ; dĂšs l’instant oĂč sa mĂšre rĂ©vĂšle sa haine, la mĂȘme haine l’occupe en retour et il dĂ©veloppe alors une combativitĂ© qui l’aidera, faute d’alternative, Ă  supporter cette enfance terrible. 21 Le roman est un huis clos, huis clos du lieu isolĂ© et huis clos psychique entre une mĂšre indigne et ses enfants martyrisĂ©s, un pĂšre dĂ©missionnaire et des prĂ©cepteurs changeants, en fait un entourage incapable de protĂ©ger et de dĂ©fendre des enfants. Le pĂšre constate un jour les bleus sur le visage de son fils, ne dit rien mais lui adresse un sourire Ă©mu », Jean alors le mĂ©prise pour sa faiblesse. Durant l’hospitalisation de la mĂšre, la vie familiale est plus agrĂ©able, la relation avec le pĂšre se transforme. Cependant, Brasse-Bouillon prend conscience qu’il est habituĂ© Ă  la haine de sa mĂšre, elle lui manque. Non pas en tant qu’ĂȘtre humain, mais parce qu’elle donne du sens Ă  son quotidien ; il croit aimer cette guerre constante, cette haine apprise. À son retour, Folcoche constate que les enfants s’opposent Ă  sa tyrannie, elle change alors de stratĂ©gie, sĂšme la zizanie dans la fratrie, bouscule volontairement Jean pour l’obliger Ă  s’excuser. Les garçons, excĂ©dĂ©s, dĂ©cident de la tuer mais Ă©chouent Ă  deux reprises. Jean dĂ©joue tous ses plans d’attaque, il n’a plus peur d’elle. Il peut alors nĂ©gocier son dĂ©part en pension avec ses frĂšres, Folcoche est obligĂ©e d’accepter, Jean a Ă©tranglĂ© la vipĂšre. Qu’est devenu Brasse-Bouillon ? 22 Quel genre d’homme peut naĂźtre d’une enfance aussi dĂ©sastreuse ? 23 Les plus sincĂšres amitiĂ©s, les bonnes volontĂ©s, les tendresses Ă  venir, je les soupçonnerai, je les dĂ©couragerai [
] J’entre Ă  peine dans la vie et grĂące Ă  toi, je ne crois plus en rien, ni en personne
 L’homme doit vivre seul, aimer c’est s’abdiquer. HaĂŻr c’est s’affirmer [
] Je suis, je vis, j’attaque, je dĂ©truis » Bazin, 1972 [1948], p. 185. Bazin fut nourri de haine et abordera l’ñge adulte meurtri par son enfance. Mais il rĂ©ussit dans son livre, cri de rĂ©volte, Ă  se venger de Folcoche. Sa haine sera l’un des moteurs de sa rĂ©silience ; dans un monologue intĂ©rieur il s’adresse ce message prĂ©dictif d’espoir Tu n’es pas ce que tu veux, mais tu seras ce que tu voudras » Bazin, 1972 [1948], p. 154. 24 Aimer ne fut pas simple pour Brasse-Bouillon ; devenu adolescent, il doit lutter avec ce qu’il appelle sa nouvelle vipĂšre », c’est-Ă -dire son dĂ©sir des femmes. Sa premiĂšre victime sera Madeleine, qu’il sĂ©duira et abandonnera Je ne veux plus l’entendre murmurer comme elle l’a fait en me quittant, presque tendre
 ça, non, je ne le supporterai pas d’elle, ni d’une autre ! » ibid., p. 170. Et, s’adressant intĂ©rieurement Ă  sa mĂšre Tu n’es qu’une femme, et toutes les femmes paieront plus ou moins pour toi. J’exagĂšre ? Écoute
 L’homme qui souille une femme souille toujours un peu sa mĂšre. On ne crache pas seulement avec la bouche » ibid., p. 168. Il faudra du temps, beaucoup de rencontres, beaucoup d’amour, pour que Bazin s’apaise, quitte cette vengeance froide, et peut-ĂȘtre pardonne ? 25 MalgrĂ© cette enfance dĂ©sastreuse, Brasse-Bouillon a probablement bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce qu’Angelino appelle une greffe humanisante » 1997 en la personne de la grand-mĂšre paternelle. Cette derniĂšre permit des identifications positives. Une famille oĂč subsistent des personnes ressources est un atout majeur quand l’environnement est gravement carencĂ©. Cette greffe humanisante se rapproche du tuteur de rĂ©silience » de Cyrulnik. La prĂ©diction nĂ©gative encore trop souvent entendue enfant maltraitĂ© = futur parent maltraitant ne se retrouve pas chez Bazin. Tout au plus peut-on faire l’hypothĂšse d’ailleurs hasardeuse d’une certaine difficultĂ© affective au regard de ses quelques expĂ©riences conjugales quatre mariages ? Pourrait-il s’agir de tentatives de rĂ©paration ? En effet, comme l’explique Miljkovitch 2009, les attachements de l’enfance, les liens qui se sont tissĂ©s au contact des parents influencent et orientent, souvent de façon durable, la vie du couple. Dans le cas d’attachement insĂ©cure justement, il subsiste des attentes infantiles impĂ©rieuses qui, ne pouvant ĂȘtre satisfaites, peuvent faire pĂ©ricliter le couple. Il faut souligner ici l’importance de l’amour dans le processus de rĂ©paration ; la possibilitĂ© de partager une expĂ©rience subjective Ă  travers le regard de l’autre est d’un grand secours. Cette rĂ©sonance Ă©motionnelle, ce partage d’une expĂ©rience qui rapproche, n’est pas sans rappeler la notion d’ accrochage » affectif de Stern. 26 Bazin livrera dans des entretiens quelques considĂ©rations sur l’amour. Trouver une femme Ă  sa pointure, est-ce difficile ? C’est que, justement, il s’agit moins de pointure que de jointure la communautĂ© de goĂ»ts, d’idĂ©es, de milieu, d’ambitions joue de moins en moins, dĂ©sormais, dans nos unions oĂč la raison est de plus en plus arraisonnĂ©e par l’Amour, grand A, dont on sait qu’il devient trĂšs vite petit a et mĂȘme a privatif, si l’on en juge Ă  la frĂ©quence des sĂ©parations. J’étonnerais beaucoup le jeune homme que j’ai Ă©tĂ© en lui avouant qu’il est aussi difficile de vivre sans passion que d’éviter qu’elles passent » Lamy, 1992, p. 49. L’amour c’est un vieux mais juste clichĂ© a la fragilitĂ© du verre et les gens brusques, comme moi, ne sont jamais Ă  l’abri de la casse. Je regrette de dire, mais rien n’est assurĂ© dans la vie, Ă  commencer par la vie elle-mĂȘme, celle d’autrui dans la nĂŽtre l’est encore moins » ibid., p. 48. Et au sujet du divorce Moi j’ai fait la mĂȘme chose, pour me fournir cette impression de renouvellement que les psychanalystes taxeraient sans doute d’instabilitĂ© chronique » ibid., p. 84. Commentaire, analyse du narratif 27 Sans prĂ©tendre se livrer ici Ă  une analyse littĂ©raire de l’écriture de la violence », il est intĂ©ressant de considĂ©rer le style utilisĂ© dans le rĂ©cit et la façon dont l’écrivain va traiter » son traumatisme. VipĂšre au poing nous touche profondĂ©ment car il interpelle le lecteur et l’oblige Ă  un questionnement. Les actes de maltraitance sont dĂ©crits de façon trĂšs dĂ©taillĂ©e ; l’auteur, en relatant la cruautĂ© du comportement de Folcoche, lui attribue une intention, peut-ĂȘtre dans le but de donner un sens, une explication susceptible d’expliquer la rage de cette mĂšre. Elle ne nous battait jamais sans nous en donner les motifs. Elle rĂ©glait ses comptes » Bazin, 1972 [1948], p. 47. Affirmer son autoritĂ© chaque jour par une nouvelle vexation devint la seule joie de Mme Rezeau. Elle sut nous tenir en haleine, nous observer, remarquer et dĂ©truire nos moindres plaisirs » ibid., p. 35. Un an aprĂšs la prise du pouvoir par notre mĂšre, nous n’avions plus aucune foi dans la justice des nĂŽtres. Grand-mĂšre, la gouvernante avaient pu nous paraĂźtre dures quelquefois, mais injustes jamais
 Les enfants ne rĂ©flĂ©chissent que comme les miroirs il leur faut le tain du respect » ibid., p. 39. 28 L’écriture est incisive, directe, toujours formulĂ©e dans un style chĂątiĂ© ; mĂȘme si dans le roman c’est un enfant qui parle, Ă  la lecture c’est dĂ©sormais bien un homme qui Ă©crit. Les verbes conjuguĂ©s tantĂŽt au prĂ©sent, au passĂ©, au futur donnent la sensation au lecteur de ne plus savoir qui s’adresse Ă  lui. Je me souviens, je me souviendrai toute ma vie, Folcoche [
] Vengeance ! Vengeance ! Il n’y a plus qu’un seul verbe qui compte ici, et nous le dĂ©clinons correctement Ă  tous les temps. Je te hais, tu me hais, il la haĂŻssait, nous nous haĂŻrons, vous vous Ă©tiez haĂŻs, ils se haĂŻrent ! » ibid., p. 52. 29 Le dĂ©cor du rĂ©cit est bien plantĂ©, trĂšs visuel, la prĂ©sentation en tableaux successifs lieu, personnages, action, rĂ©cit tragi-comique montant en intensitĂ© dramatique, sortie des personnages Ă©voque le théùtre et permet ainsi au lecteur des mouvements identificatoires multiples. Et nous voici rĂ©unis, tous les cinq, rĂ©unis afin de jouer le premier Ă©pisode de ce film Ă  prĂ©tentions tragiques, qui pourrait s’intituler “Atrides en gilet de flanelle”. [
] Nous cinq et quelques figurants, rapidement Ă©liminĂ©s, en gĂ©nĂ©ral par le manque d’oxygĂšne sentimental qui rendait irrespirable pour les Ă©trangers l’atmosphĂšre de notre clan. Campons les personnages
 » Bazin, 1972 [1948], p. 23. Folcoche avec ses grandes oreilles, ses cheveux secs, sa bouche serrĂ©e et ce bas de visage agressif qui faisait dire Ă  FrĂ©die “DĂšs qu’elle ouvre la bouche, j’ai l’impression de recevoir un coup de pied au cul. Ce n’est pas Ă©tonnant avec ce menton en galoche” » ibid., p. 24. Le ton employĂ© est trĂšs souvent ironique, dans un procĂ©dĂ© dĂ©fensif de mise Ă  distance et pour permettre au lecteur et au narrateur de supporter la fĂ©rocitĂ© des agissements maternels. Notre mĂšre, qui avait ratĂ© sa vocation de surveillante pour centrale de femmes
 » ibid., p. 33. Outre ses enfants, je ne lui connaĂźtrai que deux ennemis les mites et les Ă©pinards. Je ne crois rien pouvoir ajouter Ă  ce tableau, sinon qu’elle avait de larges mains et de larges pieds, dont elle savait se servir » ibid., p. 24. MĂȘme le projet tragique de tuer la mĂšre devient comique Je ne m’interrogeais pas sur l’énormitĂ© du crime, aussi naturel Ă  nos yeux que la destruction des taupes ou la noyade d’un rat
 » ibid., p. 126. 30 Chez l’écrivain Bazin, l’humour est donc un procĂ©dĂ© stylistique utile Ă  la mise Ă  distance du thĂšme de son rĂ©cit. L’humour, au sens restreint retenu par Freud, consiste Ă  prĂ©senter une situation vĂ©cue comme traumatisante de maniĂšre Ă  en dĂ©gager les aspects plaisants, ironiques, insolites. C’est dans ce cas seulement l’humour appliquĂ© Ă  soi-mĂȘme qu’il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un mĂ©canisme de dĂ©fense » Ionescu, 2006 [1997], p. 183. L’humour permet, selon Freud, l’économie d’une dĂ©pense de sentiment. Chez Bazin il participe Ă  la mise en place du monde interne du narrateur, un monde nourri de haine, de rĂ©volte, de dĂ©rision. Pour autant cet humour lui permet d’exprimer et de rĂ©vĂ©ler sa souffrance passĂ©e et prĂ©sente, et cela d’une façon infiniment plus pudique qu’en recourant Ă  la plainte. Le rĂ©cit au ton caustique est une analyse cruelle et cynique des liens familiaux du milieu bourgeois de l’écrivain. On peut dire du narrateur Bazin-Brasse-Bouillon qu’il sourit au milieu des larmes. Cette formulation pourrait s’apparenter Ă  l’oxymoron association de deux termes antinomiques, figure de rhĂ©torique Ă©voquĂ©e par Cyrulnik 1999. L’oxymoron illustre bien la rĂ©silience et nous rappelle Semprun quand il Ă©voque entretien avec M. Huelin, 1998 l’échange de poĂšmes dans les camps, pour survivre psychiquement » dans une juxtaposition de l’horreur et de la poĂ©sie en quelque sorte. 31 La mĂ©taphore du serpent qui constitue l’incipit du rĂ©cit sera souvent rĂ©utilisĂ©e quand Jean parlera du regard maternel, dans lequel il retrouve le mĂȘme Ă©clat que dans celui de sa vipĂšre d’enfance, qu’il identifie comme de la haine. Cet incipit est stratĂ©gique, il capte l’attention du lecteur et fait Ă©merger les premiers Ă©lĂ©ments signifiants de l’univers que l’on va dĂ©couvrir. La rĂ©fĂ©rence au reptile servira de fil rouge tout au long du rĂ©cit. Nous comprenons que la rĂ©fĂ©rence Ă  Hercule et Ă  la vipĂšre rapproche les personnages principaux de deux figures plus monstrueuses qu’humaines. 32 Je rapprochai la vipĂšre de mon nez, trĂšs prĂšs, tout prĂšs
 elle avait de jolis yeux, vous savez cette vipĂšre [
] des yeux de topaze brĂ»lĂ©e piquĂ©s noir au centre et tout pĂ©tillants d’une lumiĂšre que je saurais plus tard s’appeler la haine et que je retrouverais dans les prunelles de Folcoche, je veux dire de ma mĂšre
 » Bazin, 1972 [1948], p. 6. “Folcoche ! Regarde-moi donc, Folcoche ! Je te cause !” Alors ton regard se lĂšve de dessus tes nouilles Ă  l’eau, ton regard se lĂšve comme une vipĂšre et se balance, indĂ©cis, cherchant l’endroit faible qui n’existe pas. Non, tu ne mordras pas Folcoche ! Les vipĂšres ça me connaĂźt. Je m’en fous des vipĂšres. [
] Moi, je ne t’aime pas. Je pourrais te dire que je te hais, mais ça serait moins fort. Oh ! Tu peux durcir ton vert de prunelle, ton vert-de-gris de poison de regard. Moi je ne baisserai pas les yeux. [
] Tu vois que je suis toujours en face de toi, mon regard tendu vers ta vipĂšre de regard Ă  toi, tendu comme une main et serrant, serrant tout doucement, serrant jusqu’à ce qu’elle en crĂšve. HĂ©las ! Pure illusion d’optique. Façon de parler. Tu ne crĂšveras pas. Tu siffleras encore
 » ibid., p. 53-54. Et enfin, en conclusion du rĂ©cit Cette vipĂšre, ma vipĂšre, dĂ»ment Ă©tranglĂ©e, mais partout renaissante, je la brandis encore et je la brandirai toujours, quel que soit le nom qu’il te plaise de lui donner haine, politique du pire, dĂ©sespoir ou goĂ»t du malheur ! Cette vipĂšre, ta vipĂšre, je la brandis, je la secoue, je m’avance dans la vie avec ce trophĂ©e, effarouchant mon public, faisant le vide autour de moi. Merci ma mĂšre ! Je suis celui qui marche, une vipĂšre au poing » ibid., p. 186. Les mĂ©taphores animales, pour dĂ©crire la mĂšre, signent l’impossibilitĂ© pour le narrateur de la prĂ©senter comme un ĂȘtre totalement humain, Folcoche est un mot-valise amalgamant un mĂ©lange quasi monstrueux de folle et de cochonne, plus tard Bazin prĂ©cisera qu’une Folcoche pour un fermier, c’est la truie qui, mettant bas, dĂ©vore aussitĂŽt ses petits » Lamy, 1992. p. 69. La mĂ©taphore, en tant que traduction symbolique, est un procĂ©dĂ© utile Ă  exprimer l’irreprĂ©sentable, surtout quand il s’agit d’évoquer la figure maternelle dans un rĂŽle de bourreau. Chez Renard le Toiton » dans Poil de Carotte Mme Lepic est mĂ©taphorisĂ©e en araignĂ©e et l’enfant en moucheron. L’extrait suivant illustre la terreur sidĂ©rante ressentie Ă  l’approche de cette mĂšre tentaculaire qui enferme sa proie dans une toile Au plafond, un moucheron s’est pris dans une toile d’araignĂ©e, vibre et se dĂ©bat. Et l’araignĂ©e glisse le long d’un fil. Son ventre a la blancheur d’une mie de pain. Elle reste un instant suspendue, pelotonnĂ©e. Poil de Carotte, sur la pointe des fesses, la guette, aspire au dĂ©nouement, et quand l’araignĂ©e tragique fonce, ferme l’étoile de ses pattes, Ă©treint la proie Ă  manger, il se dresse debout, passionnĂ©, comme s’il voulait sa part. Rien de plus. L’araignĂ©e remonte. Poil de Carotte se rassied, retourne en lui, en son Ăąme de liĂšvre oĂč il fait noir » Renard, 2003 [1894], p. 107. Le style ici est percutant, les phrases sont courtes et laconiques. Le pronom personnel je », le je qui engage, n’est jamais utilisĂ© par Poil de Carotte rĂ©duit dans ce passage Ă  un insecte pris au piĂšge. On sait que Renard parle de lui en parlant de Poil de Carotte et, comme dans un effet de miroir puisqu’en fait c’est son histoire, il se regarde en train de se regarder. Cette mise Ă  distance stylistique dans la non-utilisation du je est d’ailleurs retrouvĂ©e dans une Ă©tude menĂ©e Ă  Toulon des rĂ©cits de patients ayant subi des maltraitances Perrin linguiste, sur des travaux de Cyrulnik, Delage, Blein, Dupays, 2008. Conclusion 33 Dans les Ɠuvres analysĂ©es ci-dessus, il apparaĂźt que la narration a pu contribuer pour leurs auteurs au dĂ©gagement partiel de l’expĂ©rience traumatique sublimation littĂ©raire rĂ©ussie chez Bazin. Mais le processus de narration n’est pas toujours suffisant ; les actes suicidaires rĂ©ussi chez Levi, manquĂ© chez Renard pourraient s’expliquer, partiellement, par l’absence de liens, et mĂȘme d’empreinte de liens suffisamment solides pour tenir accrochĂ© Ă  la vie. 34 Il ne s’agira pas Ă©videmment pour le thĂ©rapeute utilisant ce mĂ©diateur de faire dire » Ă  tout prix. Ce qui reste visĂ© est la figurabilitĂ© du trauma, permettant ensuite une mise en partage Ă©motionnel autour de cette blessure. L’écrivain est d’abord le narrateur et son propre auditeur Ă  la fois, ce faisant son activitĂ© narrative soutient le travail psychique de mentalisation, c’est-Ă -dire une mise en reprĂ©sentation dĂ©sormais communicable et partageable avec autrui. 35 Laissons les derniers mots aux Ă©crivains 36 Le besoin de raconter aux autres, de faire participer les autres, avait acquis chez nous, avant comme aprĂšs notre libĂ©ration, la violence d’une impulsion immĂ©diate, aussi impĂ©rieuse que les autres besoins Ă©lĂ©mentaires ; c’est pour rĂ©pondre Ă  un tel besoin que j’ai Ă©crit mon livre. C’est avant tout en vue d’une libĂ©ration intĂ©rieure » Levi citĂ© par Levallois, dans Chiantaretto et coll., p. 25. 37 On a souvent assimilĂ© l’Ɠuvre littĂ©raire Ă  une dĂ©livrance. Sans insister sur ce qu’a de fĂącheux, d’obstĂ©trical, cette comparaison, je la trouve exacte. Un auteur porte en lui-mĂȘme un livre
 Il faut qu’il s’en dĂ©barrasse. Il y a, dans la production de ce livre, quelque chose d’obligatoire, d’inĂ©vitable [
] Donc, j’avais portĂ© longtemps, fort longtemps, Poil de Carotte et je m’en Ă©tais dĂ©livrĂ© par un livre. J’allais mieux, pas tout Ă  fait bien pourtant
 Il me restait encore du Poil de Carotte il m’en reste encore d’ailleurs, il m’en restera toujours, car il y a – est-ce un avantage ou une infĂ©rioritĂ© ? – il y a l’homme d’un seul livre, comme il y a l’homme d’une seule femme. 38 [
] Le bonheur ne peut ĂȘtre complet que dans la famille. Seulement, si ce n’est pas difficile Ă  planter, une famille, c’est trĂšs difficile Ă  cultiver » Renard, ConfĂ©rence de Nevers, 1904. Notes [1] Article reçu par la rĂ©daction le 16 juin 2009, acceptĂ© le 16 octobre. La narration pour se dĂ©gager du traumatisme ? Exemples cliniques en littĂ©rature UtilitĂ© d’écrire sa maltraitance ? VipĂšre au poing , l’écrit d’une maltraitance Qu’est devenu Brasse-Bouillon ? Commentaire, analyse du narratif Conclusion BIBLIOGRAPHIE ANGELINO, I. 1997. L’enfant, la famille et la maltraitance, Paris, Dunod. BAZIN, H. 1948. VipĂšre au poing, Livre de Poche, 1972. BELLEMIN-NOËL, Psychanalyse et littĂ©rature, Paris, PUF. BOWLBY, Attachement, sĂ©paration, perte, Paris, PUF. CHIANTARETTO, ; CLANCIER, A. ; ROCHE, A. sous la direction de. 2005. Autobiographie, journal intime et psychanalyse, Paris, Économica. CYRULNIK, B. 1999. Un merveilleux malheur, Paris, Odile Jacob. CYRULNIK, B. 2001. Les vilains petits canards, Paris, Odile Jacob. CYRULNIK, B. 2004. Parler d’amour au bord du gouffre, Paris, Odile Jacob. DELAGE, M. 2008. La rĂ©silience familiale, Paris, Odile Jacob. DUPAYS-GUIEU, A. 2002. L’attachement Ă  l’épreuve de la sĂ©paration », DEA de psychopathologie, Lyon 2. FRANK, A. 1942-1944 [1947]. Journal, Calmann-LĂ©vy. GELAS, B. 2002. Communication, sĂ©minaire DEA, universitĂ© Lyon 2. GUÉDENEY, A. 1999. Les dĂ©terminants de la rĂ©silience », dans B. Cyrulnik sous la direction de, Ces enfants qui tiennent le coup, Paris, Hommes et perspectives. IONESCU, S. et coll. 1997. Les mĂ©canismes de dĂ©fense, Paris, Armand Colin, 2006. LAPLANCHE, J. ; PONTALIS, Vocabulaire de la psychanalyse, Paris, PUF. LAMY, 1992. HervĂ© Bazin, entretiens avec Jean-Claude Lamy, Stock. LEVI, P. 1947. Si c’est un homme, Julliard, 1987. MARIN, L. 1994. De la reprĂ©sentation, Paris, Le Seuil. MARTY, F. et coll. 2001. Figures et traitements du traumatisme, Paris, Dunod. MILJKOVITCH, R. 2009. Les fondations du lien amoureux, Paris, PUF. PERRIN, F. 2008. RĂ©cits de maltraitance, travaux de Cyrulnik, Delage, Blein, Dupays. RENARD, J. 1894. Poil de Carotte, Livre de Poche, 2003. RENARD, J. 1887-1910. Journal, Paris, Gallimard, 1925. SEMPRUN, J. 1998. Entretien avec M. Huelin, Les grands entretiens, Archives de la TSR. Annie Dupays-Guieu Psychologue clinicienne ThĂ©rapeute familiale Ă  l’association Vivre en famille AVEF La Seyne-sur-Mer 83 vallonbh
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VipÚreau poing d'Hervé Bazin : Chapitre 16. VipÚre au poing d'Hervé Bazin : Chapitre 16 . Fiche; Autres éditions(1) 0 Résumé: Plongez-vous dans l¿analyse du chapitre 16 de VipÚre au poing d¿Hervé Bazin pour approfondir votre compréhension de l¿¿uvre !Que retenir du chapitre 16 de VipÚre au poing, le roman populaire qui fit scandale à sa sortie ?

Fiche de lecture sur vipĂšre au poing Delphine Leloup TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat Format ePub Sans DRM RĂ©sumĂ© Tout ce qu'il faut savoir sur VipĂšre au poing d'HervĂ© Bazin ! Retrouvez l'essentiel de l'?uvre dans une fiche de lecture complĂšte et dĂ©taillĂ©e, avec un rĂ©sumĂ©, une Ă©tude des personnages, des clĂ©s de lecture et des pistes de de maniĂšre claire et accessible, la fiche de lecture propose d'abord un rĂ©sumĂ© chapitre par chapitre du roman, puis s'intĂ©resse tout particuliĂšrement Ă  Jean et Ă  sa mĂšre, qui entretiennent une relation haineuse. On Ă©tudie ensuite la dimension autobiographique de l'?uvre, ainsi que sa portĂ©e initiatique, avant d'aborder la critique formulĂ©e par Mauriac Ă  l'encontre de la famille bourgeoise. Enfin, les pistes de rĂ©flexion, sous forme de questions, vous permettront d'aller plus loin dans votre Ă©tude. Une analyse littĂ©raire de rĂ©fĂ©rence pour mieux lire et comprendre le livre ! CaractĂ©ristiques techniques NUMERIQUE Éditeurs Lemaitre Publishing Auteurs Delphine Leloup Parution 31/08/2011 Nb. de pages 13 Contenu ePub EAN13 9782806222411 Avantages Livraison Ă  partir de 0,01 € en France mĂ©tropolitaine Paiement en ligne SÉCURISÉ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d'un million et demi de livres disponibles RĂ©sumĂ© CaractĂ©ristiques techniques Nos clients ont Ă©galement achetĂ©

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ĂšreVipĂšre au poing. chapitre 19. Au dĂ©but du chapitre, M. Rezeau vient a Paris chercher Jean. Quand il arrive, Jean est un peu déçu par l'attitude faible de son pĂšre qui manifeste plus gĂȘne que de colĂšre. Il ne peut s'empĂȘcher de penser a ce qu'aurait fait Folcoche a sa place. Mais la grand-mĂšre n'est pas d'accord avec ce que dit M
RĂ©sumĂ© des chapitres 1 Ă  12 de VipĂšre au poing d’HervĂ© Bazin Chapitre 1 En 1922 alors qu’il est encore tout jeune enfant, le narrateur joue dans le jardin de “La Belle Angerie”, la demeure familiale. Il tombe sur une vipĂšre endormie et la saisit par le cou. Il l’étrangle d’une main de fer, ce qui donne lieu Ă  une comparaison avec Hercule tuant deux serpents dans son berceau. Ce face-Ă -face prĂ©figure les rapports qui s’établiront entre le jeune Rezeau et sa mĂšre. Chapitre 2 “La Belle Angerie” est la demeure de la famille Rezeau depuis plus de deux siĂšcles. C’est un ensemble de bĂątiments en mauvais Ă©tat, avec une maison principale de trente-deux piĂšces au confort spartiate. Jean Rezeau, le narrateur de VipĂšre au poing, fait une gĂ©nĂ©alogie de sa famille son grand-oncle, RenĂ© Rezeau, membre de l’AcadĂ©mie Française, est la gloire familiale ; sa grand-mĂšre paternelle, Marie Rezeau a eu onze enfants de son mari Ferdinand, dont Jacques Rezeau, le pĂšre de Jean. Jacques Ă©pouse Paule Pluvignec en 1913. Celle-ci est issue d’une riche famille et amĂšne une dot consĂ©quente aux Rezeau dĂ©sargentĂ©s. De ce mariage naissent trois enfants Ferdinand alias FrĂ©die ou Chiffe, Jean ou Brasse-Bouillon et Marcel surnommĂ© Cropette. Jean explique que son frĂšre aĂźnĂ© et lui ont Ă©tĂ© confiĂ©s aux bons soins de leur grand-mĂšre Marie tandis que leurs parents sont partis pour la Chine, oĂč Jacques Rezeau est professeur de Droit. Marcel naĂźt Ă  ShanghaĂŻ. Jean raconte son Ă©ducation dans VipĂšre au poing fortement empreinte de religion et de piĂ©tĂ© enfantine. Chapitre 3 L’existence heureuse, parfaitement rĂ©glĂ©e de Jean et son frĂšre, est bouleversĂ©e par la mort de leur grand-mĂšre. Femme forte au caractĂšre affirmĂ©, elle succombe avec dignitĂ© et laisse un souvenir tendre et sĂ©vĂšre Ă  son petit-fils Jean. Sa mort annonce la venue de la mĂšre de Jean. Chapitre 4 de VipĂšre au poing Dans ce passage du roman de Bazin, FrĂ©die et Jean, accompagnĂ©s de Mlle Ernestine la gouvernante et de la comtesse Bartolomi, leur tante, viennent accueillir leurs parents Ă  la gare de SegrĂ©. Cela fait huit mois que leur grand-mĂšre est morte et ils sont impatients de revoir leurs parents et de faire la connaissance de Marcel. A peine descendue du train, Mme Rezeau gifle ses fils qui essayaient de l’embrasser. Ils dĂ©couvrent derriĂšre elle leur pĂšre et leur jeune frĂšre. FrĂ©die et Jean sentent que les choses n’ont pas fini de se gĂąter. Chapitre 5 PrĂ©sentation de la famille Rezeau rĂ©unie Jacques, le pĂšre, est ĂągĂ© de quarante-cinq ans. Brun et moustachu, il a un physique mince. C’est un ĂȘtre craintif et maladif qui se rĂ©fugie dans ses lectures. Paule, la mĂšre, a trente-cinq ans et semble avoir Ă©tĂ© une belle femme. Elle a la main leste sur ses enfants et se passionne notamment pour la philatĂ©lie. FrĂ©die, l’aĂźnĂ©, tient de son pĂšre pour tout. Son surnom, Chiffe, en tĂ©moigne. Il a le nez tordu Ă  force de se moucher depuis toujours du cĂŽtĂ© gauche. Marcel lui, semble avoir hĂ©ritĂ© des traits de caractĂšre des Pluvignec. Sournois et hypocrite, le portrait qu’en tire son frĂšre est peu flatteur. Jean quant Ă  lui, se dĂ©crit comme ressemblant physiquement Ă  sa mĂšre, Ă©gocentrique avec un caractĂšre frondeur qui lui vaut le surnom de Brasse-Bouillon. La famille de VipĂšre au poing s’installe Ă  “La Belle Angerie” oĂč le pĂšre se consacre Ă  l’étude des mouches. Des abbĂ©s prĂ©cepteurs se succĂšdent pour s’occuper de l’éducation des enfants. Alphonsine, Fine, est la seule domestique qui reste aprĂšs la purge effectuĂ©e par Mme Rezeau. Autour du domaine de “La Belle Angerie” gravite tout un monde paysan, que Jean nomme les serfs. Chapitre 6 Le 27 novembre 1924, le pĂšre Rezeau Ă©dicte toute une sĂ©rie de rĂšgles strictes que Mme Rezeau agrĂ©mente de privations et brimades comme la tonte obligatoire avec la tondeuse de l’ñne ou la suppression des poĂȘles et oreillers dans les chambres. Chapitre 7 Dans le 7Ăšme chapitre du livre d’HervĂ© Bazin, Mme Rezeau se fait un devoir d’inventer sans cesse de nouvelles rĂšgles. Mlle Ernestine qui essaie de protĂ©ger les enfants se voit renvoyĂ©e. Les corvĂ©es s’enchaĂźnent tout comme les restrictions. Toute la maison est mise sous clefs, elles-mĂȘme enfermĂ©es dans une armoire dont Mme Rezeau porte la clef entre ses seins. Mme Rezeau dĂ©cide d’instaurer la confession familiale quotidienne. Marcel joue les dĂ©lateurs Ă  cette occasion. AprĂšs cette nouvelle humiliation, FrĂ©die rebaptise sa mĂšre Folcoche, contraction de folle et de cochonne. Chapitre 8 AprĂšs une partie de chasse avec leur pĂšre, les enfants et plus particuliĂšrement Jean subissent les foudres de Folcoche. Leur pĂšre ayant donnĂ© de la voix contre elle, Folcoche se venge. Brasse-Bouillon rend quelques coups et se prĂ©sente, couvert de bleus mais fier, au repas. Chapitre 9 Le pĂšre Trubel, le troisiĂšme prĂ©cepteur dans le rĂ©cit de VipĂšre au poing, est congĂ©diĂ© aprĂšs des plaintes mettant en cause sa proximitĂ© avec les filles de ferme. Les vexations se poursuivent et les inscriptions “ “Vengeance Ă  Folcoche”, se multiplient sur tous les arbres du parc de “La Belle Angerie”. A table, Chiffe et Brasse-Bouillon mettent en place la “pistolĂ©tade” qui consiste Ă  fixer intensĂ©ment Folcoche le plus longtemps possible. Ces duels silencieux sont l’occasion pour Jean de jeter sa haine au visage de sa mĂšre. Un soir, Folcoche s’évanouit et le docteur, appelĂ© d’urgence, dĂ©tecte une crise hĂ©patique. Jean se prend Ă  espĂ©rer que sa mĂšre ne survive pas. Chapitre 10 Le rĂ©sumĂ© du 10Ăšme chapitre de VipĂšre au poing A l’occasion de la rĂ©ception annuelle, Folcoche n’achĂšte qu’un complet que les garçons devront porter Ă  tour de rĂŽle. L’abbĂ© numĂ©ro quatre, qui ose le faire remarquer, se retrouve Ă©jectĂ© aprĂšs une nouvelle crise de foie de Folcoche. Suit l’abbĂ© numĂ©ro cinq qui ne reste que huit jours et alerte sans succĂšs l’archevĂȘchĂ© sur les mĂ©thodes d’éducation de Folcoche. Celle-ci, occupĂ©e par des crises frĂ©quentes, embauche un nouvel abbĂ©. Les garçons grandissent et elle commence Ă  sentir son pouvoir vaciller. Chapitre 11 Une crise plus grave survient le 14 juillet 1927 et Folcoche est obligĂ©e de partir se faire opĂ©rer. En son absence, les choses s’arrangent Ă  “La Belle Angerie”. L’état de Folcoche tarde Ă  s’amĂ©liorer et les garçons profitent d’une proximitĂ© nouvelle avec leur pĂšre, libĂ©rĂ© de la prĂ©sence de sa femme. Chapitre 12 Pour continuer le rĂ©sumĂ© de VipĂšre au poing
 AprĂšs que son Ă©tat ait empirĂ©, Folcoche reprend le dessus et subit une seconde opĂ©ration. Pendant son absence, les enfants se sont constituĂ© une rĂ©serve de nourriture cachĂ©e dans la chambre de Brasse-Bouillon. Folcoche rentre Ă  l’improviste Ă  “La Belle Angerie”. Chapitres 13 Ă  25 du roman Chapitre 13 AprĂšs son retour, Folcoche engage un long travail de reconquĂȘte. Elle essaie de diviser pour rĂ©gner et couvre Cropette d’attentions. A la faveur d’un sĂ©jour de M. Rezeau chez un ami, Folcoche autorise les deux aĂźnĂ©s Ă  l’accompagner. Chapitre 14 Le 14 chapitre de VipĂšre au poing au cours de leur voyage vers le Gers, FrĂ©die, Jean et leur pĂšre font de la gĂ©nĂ©alogie familiale, rendent visite Ă  d’anciens camarades de rĂ©giment de Jacques Rezeau et profitent d’agapes inĂ©dites pour eux. Ils Ă©crivent Ă  Marcel, et Folcoche par la mĂȘme occasion, leur joie. La rĂ©ponse annonce l’arrivĂ©e de l’abbĂ© numĂ©ro sept, la dĂ©couverte du “coffre-fort” et le dĂ©part de leur camarade de jeux. Chapitre 15 Retour en Craonnais par Bordeaux, Royan et La Rochelle pour voir la mer. FrĂ©die est sĂ©vĂšrement puni et Brasse-Bouillon monte un stratagĂšme pour semer la zizanie entre Folcoche et le nouvel abbĂ©, zĂ©lĂ©. Il travaille Ă  amadouer son pĂšre pour qu’il amnistie FrĂ©die le jour de sa fĂȘte, Ă  la Saint Jacques. Chapitre 16 Dans ce passage de VipĂšre au poing, la guerre est ouvertement dĂ©clarĂ©e entre Folcoche et ses fils. Elle ne manque plus une seule occasion de tomber sur les garçons, les harcelant et les punissant sans cesse. Les garçons en viennent Ă  tenter d’empoisonner Folcoche. Celle-ci en est quitte pour une colique. La seconde tentative arrive sur la riviĂšre lorsqu’elle tente de monter sur la barque oĂč ils se trouvent et que Brasse-Bouillon s’écarte, espĂ©rant qu’elle se noie. Elle s’en sort. Chapitre 17 Le rĂ©sumĂ© La riposte ne tarde pas plus de bateau et fouet pour Jean. Celui-ci se barricade dans sa chambre et lorsque sa porte est forcĂ©e, tout le monde dĂ©couvre qu’il s’est enfui, laissant une feuille oĂč sont marquĂ©s “ Chapitre 18 Dans ce chapitre, HervĂ© Bazin, l’auteur de VipĂšre au poing, raconte Jean fugue vers Paris oĂč il se rend chez ses grands-parents Pluvignec qui le reçoivent fraĂźchement. Chapitre 19 Jacques Rezeau vient chercher son fils Ă  Paris Ă  qui il accorde son pardon. Chapitre 20 Jean fait le point et se rend compte que maintenant il affronte Folcoche Ă  armes Ă©gales. Celle-ci maintient le statu quo. Chapitre 21 FĂȘte Ă  “La Belle Angerie” Ă  l’occasion des vingt-cinq ans d’AcadĂ©mie Française du grand-oncle RenĂ© Rezeau. Toute la famille Rezeau et consorts se pressent et Jean se prend Ă  ressentir de la mĂ©lancolie lors de cette rĂ©union surannĂ©e. Chapitre 22 Dans ce 22Ăšme chapitre de VipĂšre au poing Jean et FrĂ©die s’éveillent au dĂ©sir. Jean est attirĂ© par Madeleine, fille d’un mĂ©tayer des Rezeau. Il finit par perdre sa virginitĂ© avec elle. Chapitre 23 Folcoche se rend compte du changement survenu chez Jean. Celui-ci la surprend alors qu’elle veut le faire accuser de vol en mettant son portefeuille dans l’une de ses cachettes. Il la laisse faire. Chapitre 24 Jean affronte sa mĂšre et lui ramĂšne le portefeuille. AprĂšs une bataille psychologique et verbale, il est convenu qu’il aille au collĂšge. Chapitre 25 M. Rezeau annonce aux garçons qu’ils iront au collĂšge. Folcoche tente d’ultimes brimades et Jean pose sur leur relation un regard sans concessions. Il se sent plus proche d’elle qu’il ne l’aurait cru et sait qu’il lui ressemble. Dans le mĂȘme temps, il fait le parallĂšle avec la vipĂšre de son enfance. Il a vaincu sa mĂšre, la vipĂšre, et la brandit fiĂšrement. Fin du rĂ©sumĂ© de VipĂšre au poing d’HervĂ© Bazin.
RĂ©sumĂ©du document. Ce chapitre XVI est issu du roman VipĂšre au poing d'HervĂ© Bazin, Ă©crivain français, nĂ© en 1911, mort en 1996. C'est avec ce roman, paru en 1948, que Bazin connaĂźt la notoriĂ©tĂ©. Il s'agit d'un roman autobiographique, mĂȘme si la rĂšgle fondamentale de l'autobiographie n'est pas respectĂ©e.
Citation VipĂšre au poing 1948 DĂ©couvrez une citation VipĂšre au poing 1948 - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase VipĂšre au poing 1948 issus de livres, discours ou entretiens. Une SĂ©lection de 30 citations et proverbes sur le thĂšme VipĂšre au poing 1948. 30 citations Page 1 sur un total de 2 pages > Citation de HervĂ© Bazin n° 154862 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 481 votesUn an aprĂšs la prise de pouvoir par notre mĂšre, nous n'avions plus aucune foi dans la justice des au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 154285 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 474 votesJ'entre Ă  peine dans la vie et, grĂące Ă  toi, je ne crois plus Ă  rien, ni Ă  au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 151676 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 479 votesEst-ce qu'on retient ses glaires, lorsqu'on a envie de cracher ? L'hygiĂšne publique a inventĂ© les crachoirs comme Dieu a inventĂ© les femmes. La puretĂ© n'exige pas la rĂ©tention, mais l' au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 149445 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 477 votesFichtre ! c'est grave. Nous sommes tous trĂšs intĂ©ressĂ©s, trĂšs mouches du coche. Folcoche se tord toujours, inconsciente, les deux mains sur le foie. Sa respiration siffle. Dois-je le dire ? mais nous respirons mieux depuis qu'elle au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 143822 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 473 votesL'homme doit vivre seul. Aimer, c'est s'abdiquer. HaĂŻr, c'est s'affirmer. Je suis, je vis, j'attaque, je dĂ©truis. Je pense, donc je au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 142873 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 479 votesLes principes sont des prĂ©jugĂ©s de grande taille, c'est tout. L'honorabilitĂ© n'est que la rĂ©ussite sociale de l'hypocrisie. La spontanĂ©itĂ© du coeur est un rĂ©flexe au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 142287 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 481 votesMa main glisse sur son sein gauche que je pĂ©tris. Je le trouve d'ailleur un peu au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 142151 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 477 votesJ'Ă©tais en train d'apprendre que l'hypocrisie est soeur de la au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 140951 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 472 votesOn ne construit pas un bonheur sur les ruines d'une longue au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 139855 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 471 votesOĂč peut-on ĂȘtre mieux qu'au sein d'une famille ? Partout ailleurs !VipĂšre au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 139780 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 473 votesDĂšs qu'elle ouvre la bouche, j'ai l'impression de recevoir un coup de pied au cul. C'est pas Ă©tonnant, avec ce menton en au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 136802 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 471 votesCe n'est pas le nombre des vivants, c'est leur autoritĂ© qui meuble une maison. Folcoche partie, la belle Angerie parut au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 136540 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 470 votesLes bourgeois semblent avoir besoin d'un nombre de piĂšces inutiles proportionnel Ă  celui des hectares sur lesquels s'Ă©tend la domination de leurs redevances et de leurs au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 123080 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesSi vaine que soit la constitution d'un arbre gĂ©nĂ©alogique, oĂč pend toujours une quantitĂ© considĂ©rable de bois mort cet arbre poussant dans le passĂ©, on devrait logiquement dire une racine gĂ©nĂ©alogique.VipĂšre au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 115502 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 470 votesLes principes sont des prĂ©jugĂ©s de grande au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 109246 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesPourrir, c'est germer, donc au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 108881 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesOn ne construit pas un bonheur sur les ruines d'une longue misĂšre. Notre joie n'avait pas de boussole. Nous Ă©tions au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 108879 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesCe n'est pas le nombre des vivants, c'est leur autoritĂ© qui meuble une au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 103983 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesLa haine, beaucoup plus encore que l'amour, ça au poing 1948 de HervĂ© BazinRĂ©fĂ©rences de HervĂ© Bazin - Biographie de HervĂ© BazinPlus sur cette citation >> Citation de HervĂ© Bazin n° 103982 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 472 votes< 2Votre commentaire sur ces citations Citation Age Citation Animal Citation AmitiĂ© Citation Amour Citation Art Citation Avenir Citation BeautĂ© Citation Avoir Citation Bonheur Citation Conscience Citation Couple Citation Confiance Citation Courage Citation Culture Citation DĂ©sir Citation Dieu Citation Education Citation Enfant Citation Espoir Citation Etre Citation Faire Citation Famille Citation Femme Citation Guerre Citation Homme Citation Humour Citation Jeunesse Citation Joie Citation Justice Citation LibertĂ© Citation Mariage Citation MĂ©re Citation Monde Citation Morale Citation Naissance Citation Nature Citation Paix Citation Passion Citation PĂšre Citation Peur Citation Plaisir Citation Politique Citation Raison Citation Religion Citation RĂȘve Citation Richesse Citation Sagesse Citation Savoir Citation Science Citation SĂ©duction Citation SociĂ©tĂ© Citation Souffrance Citation Sport Citation Temps Citation TolĂ©rance Citation Travail Citation VĂ©ritĂ© Citation Vie Citation Vieillesse Citation Voyage ThĂšmes populaires +
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