Le 15 août 1550 s'ouvre dans la somptueuse chapelle du collège Saint-Grégoire de Valladolid, au nord-ouest de l'Espagne, une controverse appelée à faire date. Elle a été voulue par l'empereur Charles Quint, également roi d'Espagne. Un demi-siècle après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb, le vieux souverain a décidé, par un acte de piété sans précédent, de suspendre les entreprises de conquête en Amérique aux résultats de cette rencontre entre d'éminents religieux. À Valladolid, qui est encore l'une des deux capitales de l'Espagne avec Tolède, ils vont débattre sur le point de savoir s'il est légitime de convertir les Indiens d'Amérique par la contrainte et de les soumettre au travail forcé. Le débat est présidé par l'envoyé du pape Salvatore Roncieri. Contrairement à une légende tenace, il ne s'agit en aucune façon de décider si les Indiens ou Amérindiens ont une âme. La question a été tranchée par l'affirmative dès les premiers voyages de Christophe Colomb, la reine Isabelle de Castille elle-même en ayant jugé ainsi et réclamé que les Indiens soient traités en hommes libres. Le pape Paul III lui-même allait renouveler ces injonctions dans la bulle Sublimus Deus du 2 juin 1537 Nous considérons les Indiens comme de vrais êtres humains, capables de recevoir la foi chrétienne ... et nous exigeons qu'ils ne soient pas privés de leur liberté ». N'en faisant qu'à leur guise, les conquistadors espagnols allaient allègrement contourner ces injonctions et asservir les Indiens de mille manières... Les Indiens ont certes une âme, mais peuvent-ils assurer leur salut sans le baptême ? La controverse va se prolonger pendant un mois et demi et reprendre l'année suivante pendant un mois à la mi-avril 1551. Elle oppose le chapelain de l'empereur, Frère Juan Ginès de Sepulveda 60 ans, au vieux dominicain Bartolomeo de Las Casas 76 ans, ex-évêque du Chiapas Mexique et auteur d'une Très brève relation sur la destruction des Indes. Le premier, fin lettré et partisan de la conquête, est un théologien émérite. Il a combattu avec brio les thèses luthériennes dans un ouvrage intitulé Democrates. Dans un deuxième ouvrage, Democrates alter, il a prétendu débattre aussi de la colonisation des Amériques et de la conversion des Indiens, sujets qu'il ne connaît cependant que par ouïe-dire. Il défend l'idée que les Indiens sont des êtres cruels et met en avant leurs sacrifices humains. Il souligne la nécessité de les soumettre par humanité, afin de sauver au moins les victimes de ces rituels macabres et de leur assurer également le salut par le baptême. Son contradicteur rappelle les souffrances infligées par les colons aux Indiens. Il soutient surtout que la pratique des sacrifices, si choquante soit-elle, procède d’un sentiment religieux. On offre à son Dieu ce qui est le plus précieux, or rien dans la nature n’est plus grand ni plus précieux que la vie de l’homme ou l’homme lui-même » note. Avec cette approche discutable des sacrifices humains, Las Casas est le premier Européen à mettre en avant la relativité de la notion de barbarie » note. Mais lui aussi n'en pense pas moins que les Indiens, comme l'ensemble des hommes, ne peuvent assurer leur salut éternel hors du baptême. L'empereur, ému par la plaidoirie de Las Casas, tentera, mais en vain, de sévir contre les abus en Amérique. Protégés par l'éloignement, les colons d'Outre-Atlantique auront beau jeu d'ignorer les injonctions impériales. Tout juste ont-ils saisi au vol une suggestion malheureuse de Las Casas. Celui-ci, du temps où il était planteur aux Amériques, considérant que les Indiens des plateaux n'étaient pas aptes au travail dans les plantations, avait proposé de bonne foi de recourir à des travailleurs africains. Il eut plus tard le loisir de regretter cette malheureuse suggestion ! Ysaline Homant Publié ou mis à jour le 2020-11-22 213052
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es que peut me dire si il y a une grande différence entre le livre et le film Déjà, j'te permet pas de me tutoyer ok ? Non mais le livre est plus complet et donc plus intéréssant. Lis le bouquin si t'as le temps, à peu près potable pour un livre de français... Le film = épic fail à ton test de lecture de demain Ben go wiki, t'aura un résumé qui va te souligner les passages J'ai lu le livre ET vu le film ;. J'ai fait mon TPE dessus ! Je n'ai pas senti de grosse différences, jme suis fais chier en regardant lfilm comme en lisant livre donc bon... La pièce de théâtre était, à mes yeux, la version que j'ai préféré mais c'est juste mon avis perso Tous les deux aussi chiants Ah bon c'est sympa comme bouquin pourtant puis c'est pas bien long. je vais essayé de lire sa me laisse jusqu'à vendredi dit moi jeune gomme est tu au lycée blaise pascale a colmar Alsace ? Non TheHolyBible Voir le profil de TheHolyBiblePosté le 18 octobre 2010 à 183827 Avertir un administrateurDéjà, j'te permet pas de me tutoyer ok ? Il m'a tué d'autre avis assurément ! ce sont des êtres sodomites !! j'ai à le lire aussi mais pour noël Si vous avez l'édition illustrée, y'a des conquistadors qui tue des indiens sur les images Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
Directed by Jean-Daniel Verhaeghe Writing Credits in alphabetical order Jean-Claude Carrière Cast in credits order Jean-Pierre Marielle ... Bartolomé de las Casas Jean-Louis Trintignant ésentant du Roi Raymond Aulme ... Un dominicain Jean-Paul Egalon ... Le soldat Emmanuel-Georges Delajoie ... L'ouvrier africain Jean-Luc Orofino ... Bouffon "Le Roi" Salim Talbi ... Bouffon "La Reine" Rest of cast listed alphabetically Jean-Eric Allal ... Un Civil Antoine Coesens ... Assistant Sépulveda Lucilla Diaz ... L'Indienne Louis Dedessus Le Moutier ... Antipodiste Enrique Pinedo-Ramirez ... L'Indien Punaa Protch ... Le Petit Fille Alain Prévost ... Bouffon "La Moine" Produced by Céline Baruch ... executive producer Iris Carrière ... producer Albert Roguenant ... associate producer Cinematography by Gérard Vigneron Film Editing by Bernard Morillon Production Design by Michel Blaise Costume Design by Monique Perrot Makeup Department Dominique Buisson ... hair stylist Hélène de Moro ... hair stylist Poum Garreau ... makeup artist Licky Panciatici ... makeup artist Dominique Tallone ... makeup artist Production Management Claudie Barbier ... unit manager Robert De Moro ... unit manager as Robert de Moro Alain Guadalpi ... production manager Jacques Guedot ... production manager Hervé Lavayssière ... production supervisor Second Unit Director or Assistant Director Christian Garreau ... assistant director Irène Teneze ... assistant director Art Department Michel Corringe ... construction crew as Michael Corringe Henri Del Amico ... painter Marc Esclapez ... construction crew Eddy Giannelli ... construction crew Jean Micoine ... set dresser Philippe Ramousse ... construction crew François Salisch ... property master Pascal Vezat ... construction crew Sound Department Jérôme Alexandre ... sound recordist Patrice Dodin ... boom operator Marie-Claire Giraud ... sound mixer Bernard Pouille ... sound mixer Paul Sportiche ... sound Jacques Tassel ... foley artist Camera and Electrical Department Vincent Berczi ... camera operator Lionel Deshors ... grip Georges Dusserre ... groupman Hervé Fitoussi ... key grip Gilbert Long ... electrician Marc Quilici ... camera operator Bernard Sarda ... gaffer Jules Zerbinati ... electrician Casting Department Chantal Lapierre ... extras casting Costume and Wardrobe Department Marie-Christine Casse ... costumer Editorial Department Mona Fillières ... assistant editor as Mona Filière Marie-Claude Sarra ... color timer Jean Walczak ... video color timer Script and Continuity Department Martine Texier ... script supervisor Transportation Department Jean-Bernard Barrau ... production driver Additional Crew Pierre Chevalier ... fiction program unit La Sept Christine Couderc ... production assistant Georges Dusserre ... groupman Chantal Rémy ... fiction program unit FR3 Thanks Pierre Étaix ... special thanksArchives- Le président russe Vladimir Poutine avec le ministre de la Défense Sergei Shoigu. -/Kremlin/dpa - Archive. Archives - Le président russe Vladimir Poutine avec le ministre de la Défense Sergei Shoigu. -/Kremlin/dpa - Archive . Accueil; L’International; High-Tech; Santé & Bien-être; Sports; Recherche. Se connecter. Bienvenue ! Connectez-vous à Synopsis Spain conquered the seas, found a new world and different realities than the one known in Europe. But a question needed to be answered with what they found in those new territories do the Indians have souls? The Church, bound to protect and convert the natives and the conquerors who treated them like slaves and thought they were only merchandising, expose their arguments and reasonings at what would be known as the Vallidolid controversy. Between them, there's a cardinal hearing both parts and trying to get reasonable answers from this critical question. Cast Crew Details Genres Cast Director Writer Studios Country Language Alternative Title The Controversy of Valladolid Genres Popular reviews More I'm tired of watching Jean-Daniel Verhaeghe's TV movies for school... This one was pretty interesting though — not in a cinematic aspect of course as the directing work is as dull as TV movies can be — but as an example of an effective way to tell a very dense and complex part of History in the most formal way possible, without sounding either too complex or too much sanitized in the end. And even, it manages to raise question and I'm tired of watching all these Jean-Daniel Verhaeghe's TV movies for school. Sepulveda c’est un gros con Je l’ai regardé en x2 et c’était quand même long La Controversia de Valladolid El ser-ante-la-Historia*“El descubrimiento crea, en cierta forma, la realidad que manifiesta”Luis VilloroEn un primerísimo plano —de escritura cinematográfica, pero también secuencial— hace su entonación la claqueta ceremonial del Siglo XVI. Marca la llegada del Papa y el inicio del conflicto en esa habitación del monasterio de Valladolid en la que tomaremos lugar por noventa minutos, como invitados estelares del juicio. La causa de la discusión La naturaleza del indio. Pero antes de iniciar de lleno, me gustaría retomar a Luis Villoro y la cita previa perteneciente a su tesis doctoral Los Grandes Momentos del Indigenismo en México 1959 como el marco teórico para fundamentar mis ideas relacionadas con el filme para la pantalla… Une adaptation très fidèle au livre logique, l'auteur est le scénariste du film mais qui n'a pas de grandes qualités artistiques en dehors du jeu plutôt remarquable des comédiens. C'est un téléfilm donc c'est très bas budjet et ça n'a pas la prétention de faire un vrai film de cinéma ce n'est pas grave, c'est juste pas le même art. C'est intéressant de voir le film si vous prenez cette oeuvre à l'entretien du bac de français par contre !! Il ne faut pas s’attendre à de l’action effet, la Controverse de Valladolid est un film historique, centré autour d’une période, la découverte du Nouveau Monde, et surtout d’une question les indigènes vivant sur ces terres sont-ils égaux aux Européens catholiques ? A cela pourrait s’ajouter la question de leur salut donc un film que je conseille vivement à tous ceux qui veulent se creuser la tête et sortir d’une séance avec plus de questions que de réponses. Regarderle film La controverse de Valladolid en streaming complet VOSTFR, VF, VO | Jean-Daniel Verhaeghe Durée 1 heure 30 minutes Genres Histoire, Drame, Téléfilm Langue Français La controverse de Valladolid 2 mai 1992 118 membres Les Indiens du Nouveau Monde ont-ils une âme ? La Controverse de Valladolid 1991 Les Indiens du Nouveau Monde ont-ils une âme ? Tel est l'objet du débat public qui oppose en 1550, a Valladolid, capitale de l'Espagne, le chanoine Sepulved…БільшеLa Controverse de Valladolid 1991Les Indiens du Nouveau Monde ont-ils une âme ?Tel est l'objet du débat public qui oppose en 1550, a Valladolid, capitale de l'Espagne, le chanoine Sepulveda et le dominicain Las XVIe siècle, soixante ans après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, règne sur l’Espagne Charles Quint qui convoque une assemblée sous l’égide du légat pontifical, afin de débattre de la question fondamentale les indigènes indiens, dont elle a colonisé les territoires en Amérique, ont-ils une âme sont-ils des hommes ?De la réponse doit découler l'arrêt ou non de l’esclavage dont ils sont alors les victimes.Bartolomé de las Casas Jean-Pierre Marielle, Ginèse de Sepulveda Jean-Louis Trintignant, Le légat du Pape Jean Carmet 2Подобається Поширити Поскаржитись Завантажити Прикріпити Соціальні мережі Змінити публікацію Видалити публікацію En 1550, dans un couvent de Valladolid, une controverse oppose le chanoine Sepulveda et le dominicain Las Casas sur une question fondamentale les Indiens du Nouveau Monde possèdent-ils une âme ?-La controverse de Valladolid est un débat politique et religieux qui s'est déroulé en Espagne vers le milieu du xvie siècle. Il a déterminé les règles permettant de dominer et convertir les …БільшеEn 1550, dans un couvent de Valladolid, une controverse oppose le chanoine Sepulveda et le dominicain Las Casas sur une question fondamentale les Indiens du Nouveau Monde possèdent-ils une âme ?-La controverse de Valladolid est un débat politique et religieux qui s'est déroulé en Espagne vers le milieu du xvie siècle. Il a déterminé les règles permettant de dominer et convertir les Amérindiens du Nouveau Monde. Il réussit également à temporiser la colonisation de l'Amérique par la monarchie par Charles Quint sous le pontificat du pape Jules III, le débat réunit des théologiens, des juristes et des administrateurs du royaume espagnol, afin de traiter et parler de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde, suspendues par lui, pour qu'elles se fassent avec justice et en sécurité de conscience1 ». Il opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d'un mois chacune l'une en 1550 et l'autre en 1551 au collège San Gregorio de Valladolid, mais principalement par échanges question était de savoir si les Espagnols pouvaient user de leur droit de conquête » pour coloniser le Nouveau Monde et pour dominer et convertir les indigènes » les Amérindiens par la force, ou si les peuples amérindiens étaient légitimes et que les Espagnols devaient donc se limiter à une colonisation - émigration et conversion divergence entre Las Casas et Sepúlveda se concentre sur l'utilisation et l'interprétation des critères donnés par Aristote pour identifier un esclave naturel qui ne peut se soumettre que par la force chez tous ceux chez qui l'emploi des forces corporelles est le seul et le meilleur parti à tirer de leur être, on est esclave par nature » La Politique, Livre I, 1255a, § 13 [archive].La pratique institutionnelle du sacrifice humain observée dans les civilisations précolombiennes a été utilisée comme justification morale du droit de conquête au détriment de la diffusion de la morale chrétienne par l'exemple. Contre cette justification, Las Casas affirme la capacité des indigènes à abandonner leurs coutumes immondes si des moyens adéquats et pacifiques sont utilisés pour les aider à se convertir.wikipedia-Le débat opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan de Sepùlveda, afin que, selon le souhait de Charles Quint, serait exprimé, comment devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde, avec justice et en sécurité de ce débat qui eut lieu sous le pontificat du pape Jules III, Jean-Claude Carrière en a fait un livre et un téléfilm magistralement interprété par Jean Carmet, Jean-Louis Trintignant, et Jean-Pierre Casas, comme Juan Sepùlveda s'accordèrent sur le devoir de conversion des Indiens qui incombe aux Espagnols mais diffèrent sur le moyen d'y parvenir colonisation pacifique et vie exemplaire pour le premier et colonisation institutionnelle où la force est légitimée par la nature même des civilisations précolombiennes, pour le second. Las Casas réplique en démontrant la rationalité des indigènes au travers de leurs civilisations avec l'architecture des Aztèques ; qu'il ne trouve pas dans les coutumes des Indiens de plus grandes cruautés que celles qui pouvaient se trouver dans les civilisations du Vieux Monde la civilisation romaine avait organisé des combats de gladiateursl'évangélisation et le fait de sauver les victimes des sacrifices humains n'est pas tant un devoir des Espagnols qu'un droit des Casas suit la philosophie de saint Thomas d'Aquin selon laquelle une société est une donnée de la nature, les sociétés sont d'égale conversion de force, n'est pas légitime, la propagation de la foi doit se faire de manière évangélique, par l'exemple. Après le débatSur le plan territorialLe débat des justes titres » ne répond pas seulement aux scrupules de conscience des Rois, alertés par des ecclésiastiques bien intentionnés, mais aussi à la nécessité de justifier l'expansion espagnole devant les autres États d' la Controverse de Valladolid, on observe un ralentissement des conquêtes mais qui est surtout dû au fait que les …БільшеAprès le débatSur le plan territorialLe débat des justes titres » ne répond pas seulement aux scrupules de conscience des Rois, alertés par des ecclésiastiques bien intentionnés, mais aussi à la nécessité de justifier l'expansion espagnole devant les autres États d' la Controverse de Valladolid, on observe un ralentissement des conquêtes mais qui est surtout dû au fait que les deux grandes aires de civilisation précolombiennes, le Mexique et le Pérou, étant conquises, le reste des territoires était composé de zones forestières et désertiques de peu d'intérêt pour l' le plan humainLe débat intellectuel issu de la controverse de Valladolid a inspiré les Nuevas Leyes de América, compilation de plus de 6 000 lois en neuf livres. Le souci sincère de Bartolomé de las Casas d'épargner les Indiens les a préservés par rapport à l'Amérique du Nord anglo-saxonne, notamment mais paradoxalement, il est à l'origine, non de la naissance mais de la généralisation, de la Traite des Noirs vers l'Amérique empêchés d'employer les Indiens comme travailleurs forcés, les Espagnols cherchent des esclaves et nouent des contacts avec des négriers africains, portugais, génois, français… qui leur vendent sur plusieurs siècles des millions d' l'aube du XIXe siècle, Henri Grégoire conteste catégoriquement cette implication de Las Casas dans la généralisation de la traite des Noirs. Selon lui, l'accusation menée contre Las Casas est une calomnie montée de toutes pièces à partir des écrits d'Antonio de Herrera y soutient que l'accusation ne repose pas sur des sources concrètes ou vérifiables. Il y démontre également que Las Casas n'est pas soucieux de la seule situation aux Amériques, mais s'oppose, de manière globale, à toute forme d' publication posthume de Historia de las Indias, en 1875 soit plus de trois siècles après la mort de Las Casas, lui donne raison. Dans le tome III, Las Casas se repent d'avoir accepté dans ses jeunes années, pour alléger le travail des Indiens, que les colons soient autorisés à faire entrer leurs esclaves noirs dans leurs encomiendas américaines cette pratique existait cependant avant cet accord, Las Casas n'en est aucunement l'initiateur. À la suite de cet aveu, il condamne également cet esclavage, qu'il juge aussi injuste et inhumain que celui des Indiens. Herrera omet toutefois de mentionner ce repentir et donne ainsi lieu à un contresens que l'historiographie n'a cessé de répéter jusqu'à nos le plan intellectuelLas Casas publiera en 1552 sa Brevísima relación de la destrucción de las Indias Très brève relation de la destruction des Indes » dans laquelle il décrit les exactions des conquistadors. Ce livre, abondamment publié et commenté aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne est à l'origine de la Légende Noire de la colonisation espagnole et servira d'argument moral à ces puissances pour lutter contre l'Espagne, chercher à prendre sa place en Amérique et détourner l'attention des crimes et génocides de leur propre les pays protestants, cet ouvrage servira d'argument pour présenter l'Espagne, pays catholique et monarchique, comme rétrograde et les faits l'argument ne tient pas le pouvoir monarchique espagnol, et l'église catholique romaine ont constamment édicté des lois cherchant à protéger les indiens et à garantir leur liberté la tenue de la controverse de Valladolid, à la demande de Charles Quint et des autorités ecclésiastiques, en est un bon exemple.Au contraire, les responsables politiques et du Congrès nord-américains ont ouvertement provoqué et organisé la spoliation et l'élimination des populations indiennes dont ils convoitaient les territoires extermination planifiée des bisons, Indian Removal Act de 1830, déportation massive et parcage dans des réserves ».Wikipedia Texte publié le 2 juin 1537 par le pape Paul III La Vérité elle-même, qui ne peut ni tromper ni se tromper, a dit clairement lorsqu'elle destinait les prédicateurs de la foi au ministère de la parole Allez enseigner toutes les nations ». Elle a dit toutes, sans exception, puisque tous les hommes sont capables de recevoir l'enseignement de la foi. Ce que voyant, le jaloux adversaire du …БільшеTexte publié le 2 juin 1537 par le pape Paul III La Vérité elle-même, qui ne peut ni tromper ni se tromper, a dit clairement lorsqu'elle destinait les prédicateurs de la foi au ministère de la parole Allez enseigner toutes les nations ». Elle a dit toutes, sans exception, puisque tous les hommes sont capables de recevoir l'enseignement de la foi. Ce que voyant, le jaloux adversaire du genre humain, toujours hostile aux œuvres humaines afin de les détruire, a découvert une nouvelle manière d'empêcher que la parole de Dieu soit annoncée, pour leur salut, aux nations. Il a poussé certains de ses suppôts, avides de satisfaire leur cupidité, à déclarer publiquement que les habitants des Indes occidentales et méridionales, et d'autres peuples encore qui sont parvenus à notre connaissance ces temps-ci, devaient être utilisés pour notre service, comme des bêtes brutes, sous prétexte qu'ils ne connaissent pas la foi catholique. Ils les réduisent en esclavage en leur imposant des corvées telles qu'ils oseraient à peine en infliger à leurs propres animaux Nous, qui, malgré notre indignité, tenons la place du Seigneur sur terre, et qui désirons, de toutes nos forces, amener à Son bercail les brebis de Son troupeau qui nous sont confiées et qui sont encore hors de Son bercail, considérant que ces Indiens, en tant que véritables êtres humains, ne sont pas seulement aptes à la foi chrétienne, mais encore, d'après ce que Nous avons appris, accourent avec hâte vers cette foi, et désirant leur apporter tous les secours nécessaires, Nous décidons et déclarons, par les présentes lettres, en vertu de Notre Autorité apostolique, que lesdits Indiens et tous les autres peuples qui parviendraient dans l'avenir à la connaissance des chrétiens, même s'ils vivent hors de la foi ou sont originaires d'autres contrées, peuvent librement et licitement user, posséder et jouir de la liberté et de la propriété de leurs biens, et ne doivent pas être réduits en esclavage. Toute mesure prise en contradiction avec ces principes est abrogée et plus, Nous déclarons et décidons que les Indiens et les autres peuples qui viendraient à être découverts dans le monde doivent être invités à ladite foi du Christ par la prédication de la parole de Dieu et par l'exemple d'une vie vertueuse. Toutes choses passées ou futures contraires à ces dispositions sont à considérer comme nulles et non à Rome, le 2 juin de l'année 1537, troisième de Notre Pontificat. » La Controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d'un mois chacune l'une en 1550 et l'autre en 1551 au collège San Gregorio de Valladolid, mais principalement par échanges débat réunissait théologiens, juristes et administrateurs du royaume, afin que, selon le …БільшеLa Controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d'un mois chacune l'une en 1550 et l'autre en 1551 au collège San Gregorio de Valladolid, mais principalement par échanges débat réunissait théologiens, juristes et administrateurs du royaume, afin que, selon le souhait de Charles Quint, il se traite et parle de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde, suspendues par lui, pour qu'elles se fassent avec justice et en sécurité de conscience. »La question était de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde et dominer les indigènes, les Amérindiens, par droit de conquête, avec la justification morale pouvant permettre de mettre fin à des modes de vie observés dans les civilisations précolombiennes, notamment la pratique institutionnelle du sacrifice humain, ou si les sociétés amérindiennes étaient légitimes malgré de tels éléments et que seul le bon exemple devait être promu via une colonisation - débat eut lieu sous le pontificat du pape Jules aussi un débat politique et religieux organisé en 1550 par Charles Quint qui fit cesser temporairement la colonisation de l'Amérique par la monarchie espagnole. Il avait pour but de définir officiellement la légitimité ou l'illégitimité de l'esclavage des peuples amérindiens. Lors de ce procès, on officialise que les Amérindiens ont un statut égal à celui des Blancs. Cette décision ne s'appliquait pas aux Noirs d'Afrique dont l'esclavage n'était pas contesté c'est d'ailleurs en raison de la controverse de Valladolid que les Européens vont pratiquer la traite des noirs pour alimenter le Nouveau-Monde en esclaves.Wikipedia-La controverse verra s'affronter le point de vue conservateur du chanoine Juan Ginés de Sepúlveda et celui humaniste du dominicain Bartolomé de Las des grands intérêts du film est de montrer comment des hommes a priori honnêtes et sincères peuvent arriver à une conclusion qui paraît, au niveau de l'élévation morale alléguée du XXe siècle, parfaitement abjecte. Le verdict mêle la faiblesse de la conscience morale du XVIe siècle et les enjeux acceptera l’accession des indiens au statut d’être humain, mais l'issue de cette controverse en forme de procès sera marquée par un coup de théâtre qui aura des conséquences sur des millions d'hommes il légitimera l'esclavage des noirs.SensCritique-La Controverse de Valladolid a obtenu le 7 d’Or 1991 du meilleur téléfilm, du meilleur réalisateur, du meilleur auteur et du meilleur téléfilm a été tourné dans la basilique de Saint Maximin la sainte Baume, lieu emblématique, où serait conservées les reliques de sainte Marie Madeleine. 2 Films ou sériesAlbum recensant les films entiers en français disponibles actuellement sur Gloria aussi ma Sélection de bons FILMS ...Більше2 Films ou sériesAlbum recensant les films entiers en français disponibles actuellement sur Gloria aussi ma Sélection de bons FILMS ...
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Films À propos de La Controverse de Valladolid Au XVIe siècle, soixante ans après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, règne sur l’Espagne Charles Quint qui convoque une assemblée sous l’égide du légat du Pape, afin de débattre de la question fondamentale les indigènes indiens, dont elle a colonisé les territoires en Amérique, ont-ils une âme sont-ils des hommes ? De la réponse doit découler l’arrêt ou non de l’esclavage dont ils sont alors les victimes. La controverse verra s’affronter le point de vue conservateur du chanoine Juan Ginés de Sepúlveda et celui humaniste du dominicain Bartolomé de Las Casas. Où pouvez-vous regarder La Controverse de Valladolid en ligne ? Films suggérésDela réponse doit découler l’arrêt ou non de l’esclavage dont ils sont alors les victimes. La controverse verra s’affronter le point de vue conservateur du chanoine Juan Ginés de Sepúlveda et celui humaniste du dominicain Bartolomé de Las Casas. La Controverse de Valladolid Film complet en Vf, Streaming en Francais
Le Saint-Père m’a envoyé jusqu’à vous avec une mission précise décider si [les] indigènes sont des êtres humains achevés et véritables, des créatures de Dieu, nos frères dans la descendance d’Adam, ou, si au contraire, comme on l’a soutenu, ils sont des êtres d’une catégorie distincte, voire même les sujets de l’empire du Diable. » Ces quelques mots, prononcés par le cardinal Roncieri, légat du pape Jules III, viennent introduire ce que l’on nommera la controverse de Valladolid. Cette dispute théologique, ayant eu lieu en deux séances, entre 1550 et 1551, au Collège San Gregorio de Valladolid, opposa le prêtre dominicain Bartolomé de las Casas, qui plaide en faveur de la reconnaissance de l’âme des Indiens, au professeur Juan Ginés de Sepúlveda, fervent défenseur de la colonisation et donc de l’asservissement des Indiens. Ce débat, réclamé par l’empereur Charles Quint, unique dans l’histoire du catholicisme et véritable examen de conscience de et par l’Église catholique, devait décider du sort des populations amérindiennes en pleine conquête du Nouveau Monde. La poursuite de la colonisation où, au contraire, leur évangélisation progressive en harmonie avec l’exploitation de leurs fertiles territoires. Nous ne pouvons rien cacher à Dieu. » Cardinal Roncieri La Controverse de Valladolid est une parenthèse enchantée dans l’histoire de la télévision, à une époque où elle n’était peut-être pas le profane et le cinéma le sacré. Jean-Pierre Marielle Las Casas, Jean-Louis Trintignant Sepúlveda et Jean Carmet Roncieri se retrouvent ainsi dans l’adaptation du roman éponyme de Jean-Claude Carrière publié en 1992, dans une mise en scène de Jean-Daniel Verhaeghe. La reconstitution historique ainsi que la scénographie du film, prolongée par une photographie relativement feutrée, mettant solennellement en lumière les expressions des visages et des corps, nous plongent au cœur d’un dispositif simple, presque théâtral et à la consonance juridique un tribunal ecclésiastique réuni, en huis clos, dans l’enceinte claire-obscure d’un collège, délibérant d’une affaire pour le moins sensible, une Accusation et une Défense, multipliant les plaidoiries dans l’espoir de faire balancer le jugement de leur côté. À l’avenant, la mise en scène, hiératique, discrète, faite de lents travellings, de gros plans, zooms et dézooms en champs/contrechamps, ira dans le sens de la libération de la parole des deux orateurs, Jean-Pierre Marielle/Las Casas et Jean-Louis Trintignant/Sepúlveda. On ne verra d’ailleurs qu’eux, incarnés, véritables lions en cage déclamant leurs tirades exaltées, se faisant violemment la joute, détournant à leur guise les figures sacrées, nourrissant avec équité une dialectique complexe et tout à fait passionnante. À contre-emploi, Marielle, la gestuelle emportée, émue, est révolté par le traitement et les exactions faits aux Indiens, victimes de conquistadors assoiffés d’or et dont le comportement est dicté par le péché de convoitise tandis que Trintignant, de sang-froid, à la répartie nasillarde et cruelle, voit en la facilité de la colonisation le signe divin de la poursuivre. Le premier invoque Saint-Thomas d’Aquin les sociétés humaines sont toutes égales et souhaite que l’Espagne se retire des terres nouvelles au risque d’être définitivement maudit tandis que le second remémore Aristote certains peuples sont faits pour régir, d’autres pour être asservis, argue que les Indiens sont des êtres inférieurs et que l’esprit de conquête est moralement juste.
Lacontroverse de Valladolid Dispute in Valladolid 2 mai 1992 118 members Les Indiens du Nouveau Monde ont-ils une âme ? Spain conquered the seas, found a new world and different realities than the one known in Europe. But a question needed to be answered with what they found in those new territories: do theetla Chose, 1986) et des récits (La Controverse de Valladolid, 1992). Scénariste Àl’amour de la littérature s’ajoute une passion pour le cinéma. Jean-Claude Carrière collabore pendant dix-neuf ans avec le cinéaste espagnol Luis Buñuel, pour qui il signe notam-ment les scénarios du Journal d’une femme de chambre (1964)et de Cet obscur objet du désir2 May 1992 118 membres Les Indiens du Nouveau Monde ont-ils une âme ? Au XVIe siècle, soixante ans après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, règne sur l’Espagne Charles Quint qui convoque une assemblée sous l’égide du légat du Pape, afin de débattre de la question fondamentale les indigènes indiens, dont elle a colonisé les territoires en Amérique, ont-ils une âme sont-ils des hommes ? De la réponse doit découler l'arrêt ou non de l’esclavage dont ils sont alors les victimes. La controverse verra s'affronter le point de vue conservateur du chanoine Juan Ginés de Sepúlveda et celui humaniste du dominicain Bartolomé de Las Casas.
Il y a eu le livre. Il y a eu le film. Huit ans après sa diffusion sur le petit écran, La Controverse de Valladolid resurgit au théâtre. Le texte 1 a été en partie remanié voir l'entretien ci-contre, mais la trame est la même la dispute » qui doit trancher définitivement la question surgie au lendemain de la découverte du Nouveau Monde Les Indiens ont-ils une âme ? »Sous la direction du légat du Pape _ imaginé par Jean-Claude Carrière _, deux hommes s'opposent Bartolomé de Las Casas, évêque du Chiapas, et Juan Ginès de Sepulveda, chanoine de Cordoue et philosophe humaniste », futur précepteur de Philippe II... Le premier défend les Indiens ; le second les condamne à n'être qu'esclaves, classés, selon les théories d'Aristote, en sous-catégorie » de l' peut faire peur. Le sujet tout autant. Transposer un procès sur une scène est rien moins qu'évident. Le didactisme menace. L'ennui aussi. Quoi de moins spectaculaire qu'un débat entre deux hommes _ surtout lorsqu'il s'agit d'un débat d'idées ?Un échange vif, passionné,charnel mêmeTout l'art de Jacques Lassalle est d'avoir su contourner ces écueils. Evitant les pièges de la pompe figée du tribunal, il signe une mise en scène à l'évidence savante, donnant toute sa place au texte sans jamais rien perdre de la vie le décor simple de Rudy Sabounghi _ une salle de couvent aux murs gris, quasiment vide comme une chapelle à l'abandon avec son Christ au fond _ ce qui aurait pu n'être qu'abstraction devient échange vif, passionné, charnel même, porté par des comédiens dirigés par Lassalle avec une science très belle. Pas d'effets ici, pas de pose. Mais une sincérité profonde qui fait toucher au coeur des intimités, des doutes, des contradictions. Qu'il s'agisse de Bernard Verley, légat honnête et juste, missionné par le Pape mais aussi contraint par le pouvoir temporel Charles Quint de refuser aux Noirs, nouveaux esclaves, le statut d'hommes à part entière qu'il accorde aux Indiens. Qu'il s'agisse de Lambert Wilson, étonnant Sepulveda, fin et complexe par-delà ses discours abrupts d'ordre, de froide logique, de raison policée. Qu'il s'agisse, encore, de Jacques Weber, formidable Las Casas, d'une bouleversante humilité. Dos voûté, béret sur la tête, fatigué de trop d'horreurs accumulées mais toujours prêt à s'emporter, à s' l'alternance des moments de violence le simulacre du meurtre d'un enfant indien devant ses parents et de tendresse pure Las Casas réconfortant ces mêmes Indiens désemparés, les phrases résonnent avec une acuité stupéfiante, dépassant le cadre du XVIe siècle. Ici, c'est le légat _ comment soigner les âmes en négligeant les corps ? » _ ; là, c'est Sepulvada à propos des Indiens _ Ils ne rejettent pas le Christ ; c'est le Christ qui ne veut pas d'eux dans son royaume » _ ; plus loin, c'est Las Casas, ému de tout un peuple qui agonise au nom du Christ », qui réclame qu'on les considère comme un miroir », avec d'autres yeux que nos yeux ordinaires ».Le passé rejoint le présent jusque dans le regard porté sur l'inconnu, l'étranger. Les propos du colon » Nicolas Bonnefoy sont révélateurs. On y retrouve tous les thèmes du racisme affirmé, aujourd'hui comme hier, sous couvert de bon sens, au nom des règles économiques et des échanges inégaux. Un bon sens qui triomphe en partie, à la fin de la pièce, laissant chacun en état de choc. A commencer par les MEREUZEThéâtre de l'Atelier, à Paris rens. Ed. Actes Sud/Papiers, 66 p., 58 F.
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